dimanche 30 septembre 2012

6 familles sous protection templière.

En 1384 on recensait 6 familles passées sous la protection des Chevaliers de Saint-Jean. LANUEJOLS:(GARD) En 1150,le village portait le nom de Faissae de Lanéjols selon le Cartulaire de Notre Dame de Bonh (CH.60) Sur cette commune,au niveau archéologique on a découvert de nombreux tombeaux Templiers et Hospitaliers. Peu après la dissolution de l'Ordre du Temple,après 1384 on recensait 6 familles (Hommes du Temple)passées alors sous la protection des Chevaliers de St Jean de Jérusalem qui leur accordèrent les même droits qu'ils possédaient auprès des Templiers. La commanderie des Templiers se dressait sur l'actuel emplacement du domaine de Servilliére. Ici les Templiers,peu avant leur arrestation,avaient caché dans un ancien réseau souterrain de l'époque romaine,les objet du culte de leur commanderie. L'emplacement visible au sol était fait par des bornes portant chacune une croix du Temple dite du "Dikpala." J'y reviendrai plus tard... Ces bornes donnant chacune une direction différente.Plus tard des inconscient enlevèrent ces bornes et les portèrent au musée du Vigan. Ce qui nous fait dire aujourd'hui que l'on ne connait plus les entrées de ces souterrains.... Durant vos trouvailles,pensez a prendre des photos et une boussole,avant de toucher...

Le Graal serait-il en Angleterre ?

LE GRAAL APPORTE PAR SAINT-JOSEPH EN GRANDE-BRETAGNE ? Susanne Tadic-Bialucha Les interprétations possibles: Bien que Saint-Joseph est dit d'avoir apporté le Graal en Grande-Bretagne, il est rarement liée à son monastère de Glastonbury, sauf dans la légende purement locale. L'eau dans le Chalice Well Gardens, en dessous de la Tor, va certainement rouge, mais cela est banalement s'explique par les minéraux d'oxyde de fer rouge dans le sol Glastonbury.

Nous a-t-on tout dit sur la mort de Jésus ?

Photo Simone Vidal. Texte Suzanne Tadic-Bialucha. Après la résurrection de Jésus d'entre les morts, il apparaît à Marie de Magdala que le premier (Matthieu 28:9) et demandez-leur de transmettre les bonnes nouvelles à ses frères et dis-leur où ils träfen lui (verset 10). Fait en sorte me demander pourquoi il ne s'agit pas seulement de montrer à ses disciples, d'autant plus que ceux-ci mais aussi de porter son message au monde? Incidemment, il ya des incohérences dans les Évangiles sur les dernières paroles que Jésus est censé avoir dit sur la croix. Math à 27,46 et 15,34 Mark à la neuvième heure, Jésus dit: «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?" Dans Luc 23.44 à 46, il dit aussi, cependant, à la neuvième heure: «Père, entre tes mains je remets mon esprit." Dans Jean 19:30 Il dit seulement: «Tout est accompli!" Dans les textes extra-bibliques, il ya même des preuves que Jésus n'est pas mort sur la croix. En Nad Hammadi Library (origine égyptienne) est indiqué que Jésus n'a pas été crucifié, mais quelqu'un d'autre est venu à sa place. Jésus étant regardé sa crucifixion dans l'arrière-plan. Une indication de ceci peut être trouvé dans le Coran sourate 4, 157 Il ya de Jésus comme le fils de la parole de Marie, puis il dit au verset 158 "Vous ne l'ai pas tué, ni crucifié, ils pensaient qu'ils auraient fait." L'autre variante est celle que les gens de guérison de Jésus avec la connaissance avait autour de lui, qui aurait pu lui donner un médicament à travers l'éponge imbibée de vinaigre (19,29 Joh), ce qui a fait de lui l'inconscient ou de tomber dans le coma. Puis Joseph d'Arimathie avait déclaré mort et Pilate demanda si elle pouvait l'emmener déjà le soir même de la Croix, pour l'enterrer. Il en irait de Jésus dans le coma porté à un tombeau dans la terre de Joseph et avait été maintenu au cours des trois prochains jours pour être en bonne santé à nouveau. Quelle que soit exactement passé avec Jésus est pour moi dans ce contexte en fait pas tant que ça. Pour plus excitant, c'est la question de son successeur. Dans la version officielle, nous savons tous que Jésus Église romaine n'a pas d'enfants et de son disciple préféré Peter a été nommé par lui comme son successeur. Cela va d'un voyage à Rome, où il a fondé la première communauté chrétienne, et est l'auteur du Pape ligne est encore existant. Si Jésus aurait été marié et avait eu des descendants, la succession serait passé par eux. Et c'est un sujet très sensible pour l'Église catholique romaine, qui fonde son pouvoir uniquement au successeur de Pierre réclamation. Prouverait donc, rétrospectivement, que ce n'est pas vrai, alors l'Eglise serait en fait perdre le pouvoir parce que le pape actuel Benoît XVI. ne serait alors plus le droit de purement juridique, comme le représentant de Dieu sur la terre. Dans ce contexte, on peut se demander pourquoi Pierre devrait diffuser le message du Christ dans le monde, mais Jésus a déjà refusé trois fois Math 26,69 ff? Il ya aussi des passages dans le Nouveau Testament où Jésus parlait à ses disciples. Il dit dans Math 28,19 à eux, «Allez dans le monde entier, faites des disciples de toutes les nations» et dans Marc 16:15: ". Allez dans le monde entier, proclamez l'Evangile à toute créature"

Jean de Jérusalem : la prophétie.

La prophétie de Jean de Jérusalem. La prophétie de Jean de Jérusalem Templier Veritas. Cette prophétie visionnaire décrit les temps présents avec une fascinante acuité... Elle aurait été écrite en 1099 par Jean de Jérusalem (ou Jean de Vezelay), l'un des 8 fondateurs de l'Ordre des Templiers. La première partie de la prophétie est une sombre prédiction pour la période de l'an 2000, "l'An Mille qui vient après l'An Mille". A l'inverse, la deuxième partie de la prophétie annonce une ère nouvelle et pleine d'espoir, "lorsque ce sera le plein de l'An Mille qui vient après l'An Mille"... "Protocole secret des prophéties" Jean de Jérusalem - 1099 Je vois et je sais. Mes yeux découvrent dans le Ciel ce qui sera et je franchis le temps d'un seul pas. Une main me guide vers ce que vous ne voyez ni ne savez. Mille ans auront passé et Jérusalem ne sera plus la ville des Croisés du Christ. Le sable aura enfoui sous ses grains les murailles de nos châteaux, nos armures et nos os. Il aura étouffé nos voix et nos prières. Les Chrétiens venus de loin en pèlerins là où étaient leur Droit et leur Foi, n'oseront s'approcher du Tombeau et des Reliques qu'escortés par des Chevaliers Juifs qui auront ici (...) leur Royaume et leur Temple. Les Infidèles seront une foule innombrable qui se répandra partout et leur foi résonnera comme le tambour d'un bout à l'autre de la Terre. Je vois la Terre immense. Des continents qu'Hérodote ne nommait que dans ses rêves se seront ajoutés au-delà des grandes forêts dont parle Tacite, et loin au bout de mers illimitées qui commencent après les Colonnes d'Hercule. Mille ans auront passé depuis le temps que nous vivons et les fiefs se seront partout rassemblés en de grands royaumes et de vastes empires. Des guerres aussi nombreuses que les mailles de la cotte que portent les Chevaliers de l'Ordre se seront entrecroisées, défaisant les royaumes et les empires, en tissant d'autres. Et les serfs, les manants, les pauvres sans feu se seront mille fois révoltés, brûlant les récoltes, les châteaux et les villes, jusqu'à ce qu'on les écorche vifs et qu'on force les survivants à rentrer dans leurs tanières. Ils se seront crus Rois. Mille ans auront passé et l'homme aura gagné le fond des mers et des cieux et il sera comme une étoile au firmament. Il aura acquis la puissance du soleil et il se sera pris pour Dieu, bâtissant sur l'immense terre mille tours de Babel. Il aura construit des murs sur les ruines de ceux qu'avaient élevés les Empereurs de Rome, et ils sépareront une nouvelle fois des Légions et des Tribus Barbares. Au-delà des grandes forêts sera un Empire. Quand les murs s'effondreront l'Empire ne sera plus qu'une eau boueuse. Les peuples seront une nouvelle fois mêlés. Alors commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille. Je vois et je sais ce qu'il sera. Je suis le scribe. Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille l'homme sera devant la bouche d'ombre d'un labyrinthe obscur. Et je vois au fond de cette nuit dans laquelle il va s'enfoncer les yeux rouges du Minotaure. Prends garde à sa fureur cruelle, toi qui vivras l'An Mille qui vient après l'an mille. 1 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille L'Or sera dans le Sang Qui regardera les étoiles y comptera des deniers Qui entrera dans le Temple y rencontrera les marchands Les Souverains seront changeurs et usuriers Le Glaive défendra le Serpent Mais le feu couvera Chaque ville sera Sodome et Gomorrhe Et les enfants des enfants deviendront la nuée ardente Ils lèveront les vieux étendards 2 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille L'Homme aura peuplé les Cieux et la Terre et les Mers de ses Créatures Il ordonnera Il voudra les pouvoirs de Dieu Il ne connaîtra aucune limite Mais chaque chose se retournera Il titubera comme un roi ivre Il galopera comme un chevalier aveugle Et à coup d'éperon il poussera sa monture dans la forêt Au bout du chemin sera l'abîme 3 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille Se dresseront en tous points de la Terre des Tours de Babel Ce sera Rome et ce sera Byzance Les champs se videront Il n'y aura de loi que de soi et de sa bande Mais les Barbares seront dans la ville Il n'y aura plus de pain pour tous Et les jeux ne suffiront plus Alors les gens sans avenir Allumeront les grands incendies 4 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille La faim serrera le ventre de tant d'hommes Et le froid bleuira tant de mains Que ceux-là voudront voir un autre monde Et des marchands d'illusions viendront qui proposeront le poison Mais il détruira les corps et pourrira les âmes Et ceux-là qui auront mêlé le poison à leur sang Seront comme bête sauvage prise au piège Et tueront et violeront et rançonneront et voleront Et la vie deviendra une apocalypse de chaque jour 5 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille Chacun cherchera à jouir tout ce qu'il peut L'Homme répudiera son épouse autant de fois qu'il se mariera Et la femme ira par les chemins perdus (creux) prenant celui qui lui plaira Enfantant sans donner le nom du Père Mais aucun Maître ne guidera l'Enfant Et chacun parmi les autres sera seul La tradition sera perdue La loi sera oubliée Comme si l'Annonce n'avait pas été faite et l'homme redeviendra sauvage. 6 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille Le père prendra son plaisir avec sa fille L'homme avec l'homme la femme avec la femme Le vieux avec l'enfant impubère Et cela sera aux yeux de tous Mais le sang deviendra impur Le mal se répandra de lit en lit Le corps accueillera toutes les putréfactions de la terre Les visages seront rongés les membres décharnés L'amour sera haute menace pour ceux qui ne se connaissent que par la chair 7 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille Celui qui parlera de Serment et de Loi Ne sera pas entendu Celui qui prêchera la Foi du Christ Perdra sa voix dans le désert Mais partout se répandra les eaux puissantes des religions infidèles De faux messies rassembleront les hommes aveuglés Et l'infidèle armé sera comme jamais il ne fut Il parlera de justice et de droit et sa foi sera brûlante et tranchante Il se vengera de la Croisade 8 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille Le bruit de la mort donnée roulera comme l'orage sur la terre Les barbares seront mêlés aux soldats des dernières légions Les Infidèles vivront dans le cœur des Villes Saintes Chacun sera tour à tour barbare, infidèle et sauvage Il n'y aura plus d'ordre ni de règle La haine se répandra comme la flamme dans la forêt sèche Les barbares massacreront les soldats Les infidèles égorgeront les croyants La sauvagerie sera de chacun et de tous et les villes périront 9 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille Les hommes se jugeront entre eux selon leur sang et leur foi Nul n'écoutera le cœur souffrant des enfants On les dénichera comme des oisillons Et personne ne saura les protéger de la main raidie par le gantelet La haine inondera les terres qui se croyaient pacifiées Et nul ne sera épargné ni les vieux ni les blessés Les maisons seront détruites ou volées Les uns prendront la place des autres Chacun fermera les yeux pour ne pas voir les femmes violées 10 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille Chacun saura ce qui est en tous les lieux de la terre On verra l'enfant dont les os percent la peau Et celui dont les yeux sont couverts de mouches Et celui qu'on pourchasse comme un rat Mais l'homme qui verra détournera la tête Car il ne se souciera que de lui Celui-là donnera une poignée de grains comme aumône Alors qu'il dort sur des sacs pleins Et ce qu'il donnera d'une main il le reprendra de l'autre 11 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille L'homme fera marchandise de tout Chaque chose aura son prix L'arbre l'eau et l'animal Plus rien ne sera vraiment donné et tout sera vendu Mais l'homme alors ne sera plus que poids de chair On troquera son corps comme un quartier de viande On prendra son œil et son cœur Rien ne sera sacré ni sa vie ni son âme On se disputera sa dépouille et son sang comme une charogne à dépecer 12 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille L'homme aura changé le visage de la terre Il se voudra le Maître et le Souverain des forêts et des troupeaux Il aura creusé le sol et le ciel Et tracé son sillon dans les fleuves et les mers Mais la terre sera nue et stérile L'Air deviendra brûlant et l'eau sera fétide La vie se fanera car l'homme épuisera la richesse du monde Et l'homme sera seul comme un loup Dans la haine de lui 13 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille L'enfant sera lui aussi vendu Certains se serviront de lui comme d'une quintaine Pour jouir de sa neuve peau D'autres le traiteront comme un animal servile On oubliera la faiblesse sacrée de l'enfant Et son mystère Il sera comme un poulain qu'on dresse Comme un agneau qu'on saigne qu'on abat Et l'homme ne sera plus rien que barbarie 14 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille Le regard et l'esprit des hommes seront prisonniers Ils seront ivres et l'ignoreront Ils prendront les images et les reflets pour la vérité du monde On fera d'eux ce que l'on fait d'un mouton Alors les carnassiers viendront Les rapaces les mettront en troupeau pour mieux les guider vers l'abîme Et les dresser les uns contre les autres On les écorchera pour prendre leur laine et leur peau Et l'homme s'il survit sera dépouillé de son âme 15 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille Régnerons des Souverains sans croyance Ils ordonneront aux foules humaines innocentes et passives Ils cacheront leurs visages et garderont leurs noms secrets Et leurs châteaux forts seront perdus dans les forêts Mais ils décideront du sort de tout et de tous Personne ne participera aux assemblées de leur ordre Chacun sera vrai serf et se croira homme libre et chevalier Seuls se dresseront ceux des villes sauvages et des fois hérétiques Mais ils seront d'abord vaincus et brûlés vifs 16 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille Les hommes seront si nombreux sur les terres Qu'ils ressembleront à une fourmilière dans laquelle on enfonce le bâton Ils grouilleront et la mort les écrasera du talon Comme des insectes affolés De grands mouvements les pousseront d'une contrée à l'autre Les peaux brunes se mêleront aux peaux blanches La Foi du Christ à celle de l'Infidèle Certains prêcheront la paix jurée Mais partout ce sera la guerre des tribus ennemies 17 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille Les hommes voudront franchir toutes les enceintes La mère aura les cheveux gris d'une vieille Le chemin de la nature sera abandonné Et les familles seront comme des grains séparés que rien ne peut unir Ce sera donc un autre monde Chacun errera sans lien comme un cheval emballé Allant en tout sens sans guide Malheur au chevalier qui chevauchera cette monture Il sera sans étrier et chutera dans le fossé 18 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille Les hommes ne s'en remettront plus à la loi de Dieu Mais voudront guider leur vie comme une monture Ils voudront choisir leurs enfants dans le ventre de leurs femmes Et tueront ceux qu'ils n'aimeront pas Mais que sera l'homme qui se prendra ainsi pour Dieu ? Les Puissants se saisiront des meilleures terres et des plus belles femmes Les pauvres et les faibles seront du bétail Chaque masure deviendra donjon La peur sera en chaque cœur comme un poison 19 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille Un ordre noir et secret aura surgi Sa loi sera de haine et son arme le poison Il voudra toujours plus d'or et étendra son règne sur toute la terre Et ses servants seront liés entre eux par un baiser de sang Les hommes justes et les faibles subiront sa règle Les Puissants se mettront à son service La seule loi sera celle qu'il dictera dans l'ombre Il vendra le poison jusque dans les églises Et le monde marchera avec ce scorpion sous son talon 20 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille Bien des hommes resteront assis les bras croisés Ou bien iront sans savoir où les yeux vides Car ils n'auront plus de forge où battre le métal Et plus de champ à cultiver Ils seront comme une graine qui ne peut prendre racine Errants et démunis humiliés et désespérés Les plus jeunes et les plus vieux souvent sans lieux Ils n'auront que la guerre pour salut Et ils se combattront d'abord eux-mêmes et ils haïront leur vie 21 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille Les maladies de l'eau du ciel et de la Terre Frapperont l'homme et le menaceront Il voudra faire renaître ce qu'il a détruit et protéger ce qui demeure Il aura peur des jours qui viennent Mais il sera bien tard Le désert rongera la terre et l'eau sera de plus en plus profonde Elle ruissellera certains jours en emportant tout comme un déluge Et elle manquera le lendemain à la terre Et l'air rongera le corps des plus faibles 22 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille La terre tremblera en plusieurs lieux et les villes s'effondreront Tout ce que l'on aura construit sans écouter les sages Sera menacé et détruit La boue submergera les villages et le sol s'ouvrira sous les Palais L'homme s'obstinera car l'orgueil est sa folie Il n'entendra pas l'avertissement répété de la terre Mais l'incendie détruira les nouvelles Rome Et dans les décombres accumulés Les pauvres et les barbares pilleront malgré les Légions les richesses abandonnées 23 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille Le soleil brûlera la terre L'Air ne sera plus le voile qui protège du feu Il ne sera qu'un rideau troué Et la lumière brûlante rongera les peaux et les yeux La mer s'élèvera comme une eau qui bout Les villes et les rivages seront ensevelies Et des continents entiers disparaîtront Les hommes se réfugieront sur les hauteurs Et ils reconstruiront oubliant déjà ce qui est survenu 24 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille Les hommes sauront faire vivre des mirages Les sens seront trompés et ils croiront toucher ce qui n'est pas Ils suivront des chemins que seuls les yeux verront Et le rêve pourra ainsi devenir vivant Mais l'homme ne saura plus séparer ce qui est de ce qui n'est pas Il se perdra dans de faux labyrinthes Ceux qui sauront faire naître des mirages Se joueront de l'homme naïf en le trompant Et beaucoup d'hommes deviendront des chiens rampants 25 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille Les animaux que Noé avait embarqués sur son Arche Ne seront plus entre les mains de l'Homme Que bêtes transformées selon sa volonté Et qui se souciera de leur souffrance vivante? L'homme aura fait de chaque espèce ce qu'il aura voulu Et il en aura détruit d'innombrables Que sera devenu l'homme qui aura changé les lois de la vie Qui aura fait de l'animal vivant une motte de glaise Sera-t-il l'égal de Dieu ou l'enfant du Diable? 26 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille Il faudra avoir peur pour l'enfant de l'homme Le poison et le désespoir le guetteront On ne l'aura désiré que pour soi et non pour lui ou pour le monde Il sera traqué pour le plaisir et parfois on vendra son corps Mais même celui qui sera protégé par les siens Sera menacé d'avoir l'esprit mort Il vivra dans le jeu et le mirage Qui le guidera puisqu'il n'y aura plus maître Personne ne lui aura enseigné à espérer et à agir 27 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille L'homme se croira Dieu alors qu'il ne sera rien de plus qu'à sa naissance Il frappera toujours vaincu par la colère et la jalousie Mais son bras sera armé de la puissance dont il se sera emparé Et Prométhée aveuglé il pourra tout détruire autour de lui Il restera un nain de l'âme et il aura la force d'un géant Il avancera d'un pas immense mais il ignorera quel chemin prendre Sa tête sera lourde de savoir Mais il ne saura pas pourquoi il vit et il meurt Il sera comme toujours le fou qui gesticule ou l'enfant qui geint 28 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille Des contrées entières seront la proie de la guerre Au-delà du limès romain et même sur l'ancien territoire de l'Empire Les hommes des mêmes cités s'égorgeront Ici sera la guerre entre tribus et là entre croyants Les Juifs et les enfants d'Allah n'en finiront pas de s'opposer Et la terre du Christ sera leur champ de bataille Mais les infidèles voudront partout défendre la pureté de leur foi Et il n'y aura en face d'eux que doute et puissance Alors la mort s'avancera partout comme l'étendard des temps nouveaux 29 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille Des hommes en multitude seront exclus de la vie humaine Ils n'auront ni droits ni toit ni pain Ils seront nus et n'auront que leurs corps à vendre On les rejettera loin des tours de Babel de l'opulence Ils grouilleront comme un remords et une menace Ils occuperont des contrées entières et prolifèreront Ils écouteront les prédications de la vengeance Et ils se lanceront à l'assaut des tours orgueilleuses Le temps sera revenu des invasions barbares 30 Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille L'homme sera entré dans le labyrinthe obscur Il aura peur et il fermera les yeux car il ne saura plus voir Il se défiera de tout et il craindra à chaque pas Mais il sera poussé en avant car aucune halte ne sera permise La voix de Cassandre sera pourtant haute et forte Il ne l'entendra pas Car il voudra toujours plus posséder et sa tête sera perdue dans les mirages Ceux qui seront ses Maîtres le tromperont Et il n'y aura que des mauvais berger 31 Lorsque ce sera le plein de l'An Mille qui vient après l'An Mille Les hommes auront enfin ouvert les yeux Ils ne seront plus enfermés dans leurs têtes et dans leurs cités Ils se verront et s'entendront d'un point à l'autre de la terre Ils sauront que ce qui frappe l'un blesse l'autre Les hommes formeront comme un grand corps unique Dont chacun d'eux sera une part infime Et ils constitueront ensemble le cœur Et il y aura enfin une langue qui sera parlée par tous Et il naîtra ainsi enfin le grand humain 32 Lorsque ce sera le plein de l'An Mille qui vient après l'An Mille L'homme aura conquis le ciel Il créera des étoiles dans la grande mer bleu sombre Et il naviguera sur cette nef brillante Nouvel Ulysse compagnon du Soleil pour l'Odyssée Céleste 33 Lorsque ce sera le plein de l'An Mille qui vient après l'An Mille Les hommes pourront s'enfoncer sous les eaux Leur corps sera nouveau et ils seront poissons Et certains voleront haut plus haut que les oiseaux Comme si la pierre ne tombait pas Ils communiqueront entre eux Car leur esprit sera si grand ouvert qu'il recueillera tous les messages Et les rêves seront partagés Et ils vivront aussi longtemps que le plus vieux des hommes Celui dont parle les Livres Saints 34 Lorsque ce sera le plein de l'An Mille qui vient après l'An Mille L'homme saura quel est l'esprit de toute chose La pierre ou l'eau le corps de l'animal ou le regard de l'autre Il aura percé les secrets que les Dieux anciens possédaient Et il poussera porte après porte dans le labyrinthe de la vie nouvelle Il créera avec la puissance et le jaillissement d'une source Il enseignera le savoir à la multitude des hommes Et les enfants connaîtront la terre et le ciel plus qu'aucun avant eux Et le corps de l'homme sera agrandi et habile Et son esprit aura enveloppé toutes choses et les aura possédées 35 Lorsque ce sera le plein de l'An Mille qui vient après l'An Mille L'homme ne sera plus le seul souverain car la femme viendra saisir le sceptre Elle sera la grande maîtresse des temps futurs Et ce qu'elle pensera elle l'imposera aux hommes Elle sera la mère de cet An Mille qui vient après l'An Mille Elle répandra la douceur tiède de la mère après les jours du Diable Elles sera la beauté après la laideur des temps barbares L'An Mille qui vient après l'An Mille se changera en temps léger On aimera et on partagera On rêvera et on enfantera les rêves 36 Lorsque ce sera le plein de l'An Mille qui vient après l'An Mille L'homme connaîtra une seconde naissance L'Esprit saisira la foule des hommes Qui communieront dans la fraternité Alors s'annoncera la fin des temps barbares Ce sera le temps d'une nouvelle vigueur de la Foi Après les jours noirs du commencement de l'An Mille qui vient après l'An Mille S'ouvriront des jours heureux L'homme retrouvera le chemin des hommes Et la terre sera ordonnée 37 Lorsque ce sera le plein de l'An Mille qui vient après l'An Mille Des voies iront d'un bout à l'autre de la terre et du ciel à l'autre bout Les forêts seront à nouveau denses Et les déserts auront été irrigués Les eaux seront redevenues pures La terre sera comme un jardin L'Homme veillera sur tout ce qui vit Il purifiera ce qu'il a souillé Il sentira toute la terre comme sa demeure Et il sera sage pensant aux lendemains 38 Lorsque ce sera le plein de l'An Mille qui vient après l'An Mille Chacun sera comme un pas réglé On saura tout du monde et de son corps On soignera la maladie avant qu'elle n'apparaisse Chacun sera guérisseur de soi et des autres On aura compris qu'il faut aider pour maintenir Et l'homme après des temps de fermeture et d'avarice Ouvrira son cœur et sa bourse aux plus démunis Il se sentira chevalier de l'ordre humain Et ainsi ce sera un temps nouveau qui commencera 39 Lorsque ce sera le plein de l'An Mille qui vient après l'An Mille L'homme aura appris à donner et à partager Les jours amers de solitude seront enfouis Il croira à nouveau à l'Esprit Et les barbares auront acquis droit de cité Mais cela viendra après les guerres et les incendies Cela surgira des décombres noircies des tours de Babel Et il aura fallu la poigne ferrée Pour que s'ordonne le désordre Et que l'homme retrouve le bon chemin 40 Lorsque ce sera le plein de l'An Mille qui vient après l'An Mille L'homme saura que tous les vivants sont porteurs de lumière Et qu'ils sont créatures à respecter Il aura construit les nouvelles cités Dans le ciel sur la terre et sur la mer Il aura la mémoire de ce qui fut Et il saura lire ce qui sera Il n'aura plus peur de sa propre mort Car il aura dans sa vie vécu plusieurs vies Et la Lumière il le saura ne sera jamais éteinte ... Couverture livre : Nostradamus l'usurpateur démasqué paru aux éditions septera et dont je suis l'auteur

Les templiers de Belgique

L'ordre du Temple en Belgique. Photo Antonio Climent. 'Ordre du Temple en Belgique Source : Jan HOSTEN - www.tempeliers.be Un début marquant en Flandre L'histoire des Templiers en Belgique commence à Ypres (Ieper) dès 1128. Peu de temps après l'approbation de la Règle de l'Ordre lors du concile de Troyes, Hugues de Payens et Geoffroy de Saint-Omer y fondent une maison le 13 janvier 1128. Une partie du faubourg de la ville, nommé "Upstal", appartenait à Geoffroy par héritage. Les Annales d'Ypres parlent de quinze religieux pour l'année 1128, treize frères, un supérieur et un chapelain[1]. Cette note dans l'histoire de la ville d'Ypres démontre qu'une des premières commanderies templières en occident se situait très probablement dans le comté de Flandre. De plus, la présence de quinze Templiers dans la maison d'Ypres dès 1128 prouve à nouveau que les Templiers ne sont pas restés à neuf pendant neuf années. Peu après la fondation de la maison d'Ypres, les fondateurs de l'Ordre reçoivent en donation le fief de Bas-Warneton le 15 septembre 1128[2]. La commanderie de Bas-Warneton dépendait directement de la commanderie majeure d'Ypres. Après Bas-Warneton en Hainaut, les fondateurs de l'Ordre reçoivent les commanderies de Cassel et Saint-Omer qui se trouvent actuellement en France[3]. En 1131, Slijpe (Slype), deuxième commanderie du bailliage templier de Flandre, voit le jour. Située au milieu de nouvelles terres gagnées sur la mer, cette commanderie devient vite une implantation templière de grande importance. Au même moment, la commanderie voisine de Leffinge est fondée[4]. Une troisième commanderie date de la même année, celle de La Haie lez Lille, dont le territoire se trouve actuellement en France. Trois ans après le concile de Troyes, la Flandre comptait déjà sept commanderies. Il faut préciser aussi qu'en 1128, après le meurtre du comte Charles le Bon[5], la Flandre brûle. Le roi de France désigne Guillaume de Normandie (ou Guillaume Cliton[6]) comme nouveau comte pour remettre de l'ordre dans ce fief. Mais Philippe d'Alsace revendique aussi le titre de comte. Dans ces temps d'incertitude, le comte Guillaume fait un don considérable aux Templiers, notamment le relief de ses fiefs[7]. Après la mort de Guillaume de Normandie[8] lors de siège d'Aalst (Alost), le 11 juillet 1128, son adversaire Thierry de l'Alsace devient comte et confirme immédiatement le don du relief des fiefs fait aux Templiers. Il est donc certain que les comtes de Flandre pouvaient compter sur la puissance militaire des moines-chevaliers[9]. Peu après la fondation des commanderies de Slijpe et de Leffinge, on trouve une maison dépendante de cette commanderie avec une chapelle à Steene[10]. Malgré son importance, Slijpe n'était pas la commanderie cheftaine de l'Ordre en Flandre ; celle-ci se trouvait toujours à Ypres. Néanmoins, Slijpe devenait au cours des XIIème et XIIIème siècles, la plus puissante implantation templière en Flandre, possédant des commanderies et des maisons de Duinkerke en France (Dunkerque), vers Brugge (Bruges) et Gent (Gand) jusqu'à Sint-Niklaas (Saint-Nicolas), plus de 150 km à vol d'oiseau séparent la première de la dernière. La commanderie de Gent (Gand) a été fondée aux environs de l'année 1180[11]. Cette maison avec une chapelle n'avait pas de grande importance, elle servait surtout comme lieu de réunion. La présence templière à Bruges (Brugge) se concentre à Scheepsdale et à Sint-Pieter-op-den-Dijk. Ces biens se situaient au nord de la ville. Ainsi, les Templiers "contrôlaient" plus ou moins le trafic fluvial venant et partant de Brugge. Ils percevaient entre autre les droits de péage sur le transport de bois entre Zeebrugge et Brugge. Il faut bien réaliser l'ampleur d'un tel droit, car Brugge était à l'époque des Templiers la plus grande ville commerciale du Nord de l'Europe[12]. La suite en Wallonie En 1257, nous retrouvons des traces des Templiers en Hainaut avec la commanderie de Saint-Léger[13]. De cette commanderie importante dépendaient directement des maisons et granges à Anzegem et Audenaarde pour la Flandre à Templeuve, Tournai et Rumes (1213) pour le Hainaut ainsi que la commanderie de Fliémet, près de Mons. Les activités templières au Fliémet (Hainaut) commencent dès 1142 avec une donation de biens à Frameries faite par le comte de Hainaut, Baudouin IV[14]. En 1163, un acte fait mention d'une maison à Piéton-Vernoit. Ce n'est qu'après les Templiers, à l'époque des Hospitaliers, que cette maison deviendra une vraie commanderie. A Wavre (brabant wallon), la commanderie de Neuve Court date probablement de 1183[15]. Le bâtiment impressionnant subsiste jusqu'à nos jours, mais il a subi de nombreuses restaurations dues aux Hospitaliers. Moins de dix ans plus tard, en 1191, la commanderie d'Hargimont fut fondée, grâce à une donation des ducs de Lorraine-Luxembourg. Le domaine templier d'Hargimont formait tout un village, avec certains droits pour les paysans. La présence templière à Villers-le-Temple est l'évidence même. Cette commanderie est une des plus importantes au point de vue historique. Elle avait sous ses ailes, entre autre les commanderies et maisons de Strée, d'Hargimont, de Huy et de Liège. Le personnage clef qui a donné la renommée à ce lieu est Gérard de Villers, fondateur et commandeur de Villers-le-Temple. La pierre tombale de Gérard de Villers est la seule représentant un templier en habit de maison à l'occasion de la mort[16]. L'image mortuaire de Gérard de Villers est devenue le modèle de beaucoup de reproductions de l'habit templier. La commanderie de Visé dépendait de celle de Villers-le-Temple et date probablement du début du XIIIème siècle[17]. La commanderie de Vaillampont apparaît pour la première fois en 1209, lors de la confirmation d'un don par le comte Henri Ier de Lorraine[18]. Laurent Dailliez prétend que les Templiers ne sont pas apparus plus tard dans la région de Nivelles qu'en Flandre ou en Champagne. Au début du XIIIème siècle, les Templiers de Vaillampont recevaient beaucoup de dons de la part des seigneurs locaux. Les possessions de Vaillampont s'étendaient de Fliémet et de Piéton vers Louvain (Leuven) et Hargimont. Vers le milieu du XIIIème siècle, les vagues de donations se sont calmées. La commanderie de Gistel (Ghistel) en Flandre, date probablement de la cette période[19]. Le chapitre provincial de 1257 parle d'une commanderie avec une chapelle. Le début de la fin Pendant presque deux siècles, les comtes de Flandre et les flamands en général, entretenaient des relations très amicales avec les Templiers. Le premier mai 1302 par exemple, les habitants de Bruges se soulèvent contre le roi de France au cours des "Mâtines de Bruges". Laurent Dailliez prétend qu'un certain frère de Boinem ou Boyenem[20], commandeur du Temple à Slijpe, était le chef de cette révolte. Deux mois plus tard, une armée flamande non professionnelle, composée de membres des milices communales, écrasait l'armée des chevaliers du Roi de France à Courtrai (Kortrijk). De nouveau d'après Laurent Dailliez, un certain Gossuin de Bruges[21] menait les troupes flamandes. Ce Gossuin de Bruges était le dernier commandeur du Temple en Flandre. La présence des Templiers en 1302 sur ce champ de bataille, cette fameuse "Bataille des Éperons d'Or", est le sujet de nombreuses discussions. Pour l'instant, les preuves nous manquent pour confirmer ou infirmer cette hypothèse[22]. Ce que je peux affirmer avec plus de certitude, c'est que le "godendac", cette arme qui a mené les flamands à la victoire, a été introduite dans la région par les croisés et très probablement par les Templiers. L'arrestation des Templiers en 1307 ne s'est pas effectuée sans problèmes. Le Comte de Flandre, Godefroy de Béthune, refusait carrément d'arrêter les Templiers. A Ypres, un texte d'origine maçonnique (et donc peu fiable) parle d'une féroce bataille entre les Templiers et les soldats du roi[23]. La plupart des Templiers de Flandre et des autres provinces ont été libérés après les investigations. Beaucoup de Templiers, venant de Flandre et de Hainaut se sont rendus en février et mars 1310 à Paris, afin de défendre leur Ordre. Le meilleur exemple est Bernard de Caestre, qui refusait de renier l'Ordre du Temple et qui s'est également présenté à Paris en 1310 pour défendre le Temple. Après la dissolution de l'Ordre, il a rejoint les Hospitaliers et vers 1322, on le retrouve comme commandeur de l'Ordre de Saint-Jean à Caestre. L'héritage Si les Templiers ont laissé des traces en Belgique, il s'agit surtout de traces étymologiques et toponymiques. Quelques gens portent encore le nom "Tempelaere" ou "Tempels" (le Templier ou du Temple) et presque chaque ville à sa propre "Tempelstraat" ou "Tempeliersstraat" (Rue du Temple ou des Templiers). Mais si on parle des bâtiments, vers 1307, la Flandre comptait plus de dix commanderies[24], des dizaines de maisons et encore beaucoup plus de granges. Une mauvaise coïncidence voudrait que la première guerre mondiale frappe le plus fort là où les Templiers étaient le plus implantés en Belgique. Le beffroi des halles de la ville de Ypres a brûlé sous les bombardements allemands de la première guerre mondiale. Un véritable trésor d'archives sur les Templiers à Ypres était perdu pour toujours lors de cet incendie. Durant la première guerre mondiale, énormément de commanderies ont été détruites. En Wallonie, plusieurs belles commanderies sont restées presque intactes comme celles de Saint-Léger, Wavre et Hargimont. En Flandre, il faut se contenter de la commanderie de West-Vleteren. Notes : [1] Les Annales de la ville d'Ypres parlent du "(…)Temple d'Ypres ou le temple des chevaliers (templum militum) fut, d'après une chronique de Saint-Bertin citée par Sanderus, érigé vers 1127 par le chevalier Geoffroy de St-Omer (…)" dans VANDENPEEREBOOM A., "YPRIANA - Notices, Études, Notes et Documents sur Ypres, Origines", Bruxelles: Éditions Culture et Civilisation, 1976, pp. 92-93 (TOME 3 - Reproduction de l'édition de 1880) [2] Cartulaire de Flandre, fol. 82v.-83v., n. 136 [3] A l'époque des Templiers, une grande partie du Nord de la France faisait partie du Comté de Flandre. [4] Dans les Archives, Slijpe et Leffinghe apparaissent souvent l'une à côté de l'autre. Certains historiens prétendent que la commanderie de Leffinghe n'était rien plus qu'un prolongement de celle de Slijpe. [5] Charles de Danemark, dit " le Bon " a été tué dans l'église de St-Donat à Bruges le 2 mars 1127 par des membres du clan du chancelier de Flandre Bertulphe (fils d'un certain Erembald). Ce meurtre provoquera presque une guerre civile en Flandre. VAN CAENEGEM R., DEMYTTENAERE A., "De Moord op Karel de Goede", Leuven: Davidsfonds, 1999, 280 p ; Frans van KALKEN, "Histoire de Belgique" 1944, p 83 [6] Guillaume "Cliton" (1101-1128) était le fils de Robert II Courteheuse, duc de Normandie et le petit-fils de Guillaume le Conquérant. Après l'emprisonnement de son père par son oncle, le roi Henri I d'Angleterre, Guillaume est devenu comte de Flandre et du Vexin. Durant toute sa vie, il espérait regagner la Normandie aux dépens de son oncle. [7] Le relief des fiefs (relevium, relief) est un certain montant qui était payé au souverain, quand le fief passait d'un vassal à son héritier. Le relief était payé quand le nouveau vassal payait l'hommage à son souverain [8] Guillaume de Normandie (1101-1128) était le petit-fils de Guillaume le Conquérant et donc le neveu du roi d'Angleterre, Henri Ier. [9] CUMPS Lieven, "De Tempeliers in Vlaanderen", Tielt : Uitgeverij Veys, 1976, 750 p. [10] Cartulaire de Flandre, fol 35-36. [11] Antiquitates Flandriae, n. 37. La fondation d'une commanderie et d'une chapelle à Gand n'est pas mentionnée dans le cartulaire de Flandre, ce qui nous démontre que ce cartulaire n'est pas du tout complet. [12] Cartulaire d'Eechout, fol. 72 ou DAILLIEZ L. ""Les Templiers en Flandre, Hainaut, Brabant, Liège et Luxembourg" Nice: Alpes-Méditerrannée Éditions - Impres'sud, 1978, 429 p. [13] Lors d'une donation par Maurice, seigneur de la Cabocherie aux frères du Temple. Paris, Archives Nationales, S5211, n. 11 [14] Duvivier, Recherches sur le Hainaut ancien, p. 556 [15] Le Bulle "Justis petentium desideriis" du 22 juin 1184 donne confirmation d'une donation de 1183. [16] DAILLIEZ L. ""Les Templiers en Flandre, Hainaut, Brabant, Liège et Luxembourg" Nice: Alpes-Méditerrannée Éditions - Impres'sud, 1978, 429 p. [17] Lors du Synode régional de Saint-Remacle, frère Inguerrand, commandeur de la maison du Temple de Visé, réclame le relief des terres tenues en fief du duc de Lorraine par l'abbaye du Val Saint-Lambert de l'Ordre de Cîteaux. [18] Miraeus, op. cit. t. IV, p. 719 ou DAILLIEZ L. ""Les Templiers en Flandre, Hainaut, Brabant, Liège et Luxembourg" Nice: Alpes-Méditerrannée Éditions - Impres'sud, 1978, p. 153. [19] Cartulaire de Flandre, fol 79v., n. 131. [20] Il s'agit (probablement) de Willem van Boenhem [21] Gozewijn van Brugge [22] L'auteur français, Laurent Dailliez, qui a publié plus de vingt livres sur les Templiers, est un homme très respecté qui se base toujours sur des sources de l'époque et des archives. Malheureusement, dans ce cas ils ne nous donne pas la clef. [23] DAILLIEZ L. ""Les Templiers en Flandre, Hainaut, Brabant, Liège et Luxembourg" Nice: Alpes-Méditerrannée Éditions - Impres'sud, 1978, 750 p. [24] Ypres comme première commanderie, puis les commanderies majeures de Slijpe, Cassel (Fr), La Haie les Lille (Fr), Cobrieux (Hainaut), Bas-Warneton (Hainaut), les commanderies de Gistel, Gent, Ruislede, Brugge et Sint-Niklaas, Pérenchie, Cassel (Fr), Saint-Omer (Fr) et Caëstre (Fr).

Le bleu : le symbolisme.

Photo Suzanne-Bialucha. Susanne Tadic-Bialucha La couleur bleue dans son symbolisme divin naturellement dérivée de notre ciel qui brille au soleil dans un beau bleu. Ont choisi cette couleur royale, pour se sentir plus proche de Dieu? À mon avis, ce symbolisme remonte à une époque où le pouvoir séculier et religieux n'étaient pas encore séparés. C'était ce prêtre-rois non seulement en Israël mais aussi dans l'Egypte ancienne et dans de nombreuses autres traditions. À ce jour, le Tenno, l'empereur du Japon, à la fois prêtre élevé de son pays. Alors, quand on parle des descendants de Jésus et Marie-Madeleine, ce n'est pas seulement un guide spirituel ou religieux, mais toujours il se réfère également à un pouvoir temporel. Et depuis plus de 1000 ans semble être une bataille entre l'Eglise de Rome, d'une part, et les gardiens de la ligne de sang de Jésus au lieu de l'autre. Mais il est ici ajouté, principalement à la spéculation, parce que la preuve est là, à ce jour (j'écris ceci en Juin 2006) pas. Peut-être qui contribue à plus de 50 millions de fois déjà seller "The Da Vinci Code" (dans la version allemande de "sacrilège") avec le film de cette vérité maintenant mettre en évidence de plus en plus. Mon sentiment est que le temps est maintenant venu pour cela. Considérons le Graal dans ce contexte, il nous apparaît comme un secret qui devait survivre à deux millénaires, jusqu'à ce qu'il soit à l'époque actuelle a de plus en plus au public. Les questions soulevées dans ce texte religieux ou organisations secrètes ont ainsi rempli leur devoir de garder la vérité, ou pour protéger la ligne de sainte noble. Pour moi, le Saint-Graal combine des niveaux très différents d'interprétation ensemble. La première est la lignée sainte du Christ, un autre est certainement dans son symbolisme mystique lié à la pierre philosophale ou l'arche juive de l'Alliance. Ce sont tous des «objets», ce qui devrait aider les gens à retrouver dans le cadre de Dieu, pour gagner la vie éternelle et de la santé. Tout ce que nous avons eu envie de le plusieurs millénaires de l'histoire occidentale de l'humanité tellement. Donc, il est dans ce contexte pour notre retour au paradis ou le chemin du retour à l'unité avec Dieu. Mais cela a été et est toujours un voyage intérieur, dans lequel ne pouvait donc jamais d'objets externes ou mondaine être décisif. Ainsi, nous sommes les pierres du chemin ou même le Saint-Graal ne peut jamais savoir de nous, mais ils ne sont que représentant de notre propre essence divine ou les Gottesfunkens dans nos cœurs. La recherche du Saint Graal est donc toujours nous retrouver dans notre divinité ou notre véritable destinée. De cette façon, nous retrouvons à la Gralsgeschichte deux légendaire de Chrétien de Troyes et Wolfram von Eschenbach, avec lequel nous avons commencé. Comme mentionné ci-dessus, ils parlent d'un chevalier jeune et inexpérimenté qui va passer ses expérientiels et de nombreux tests a. Mais le Saint-Graal peut nous donner, sous la forme d'un symbole de quelque chose d'autre: C'est moins autour de la cuve et plus sur son contenu. Si la coupe est représentatif de notre corps, donc cela symbolise notre âme, qui est connu pour être immortel, qui vit pour toujours. Et il en a exactement ces qualités qui devraient profiter les gens qui boivent du Saint-Graal. Ainsi, il peut nous enseigner à étendre la vue précédente de nous-mêmes, nous avons considéré non seulement comme un peuple avec un corps physique temporaire, mais comme l'essence divine infinie. Puis nous nous rendons à surmonter la mort physique et certainement le message le plus essentiel de Jésus sur la «résurrection à la vie éternelle."

Le château de Roquemaure.

Photo Valerio Rossi. Texte Templier Veritas. LE CHATEAU DE ROQUEMAURE " royaume de Clément V ".... La plus ancienne mention que nous en ayons date de 1209. Or à cette époque, le Comte de Toulouse, Raymond VI était accusé par l’église de Rome de complaisance à l’égard de l’hérésie cathare qui se développait sur ses terres. En signe de soumission, il céda 9 châteaux à l’église, dont ceux de Morans, Oppède, Fourques, Montferran, Beaume et Roq uemaure. Mécontents, les habitants embrassèrent la religion cathare ce qui aura des conséquences pour l’histoire de la communauté. Ce château a été un des plus grands du Languedoc. Aujourd’hui, seule la tour, dite des carthaginois, se dresse sur son piédestal de roche, ainsi qu’une tour ronde (dite de la reine). Autrefois, le château de Roquemaure était entouré de 7 tours, les murailles avaient plus de 4.5 mètres d’épaisseur. St Louis fit construire une 3ème enceinte et une chapelle sur le modèle de la Ste Chapelle à Paris. Elu Pape français sous le nom de Clément V, Bertrand de Goth, originaire de Guyenne fut le 1er Pape français et le 1er Pape d’Avignon couronné à Lyon, il vint à Roquemaure accompagné du roi de France. St Louis séjourna au château avant de s’embarquer à Aigues-Mortes pour la Croisade. Il fit du château un magasin réserve pour les croisades. Clément V qui séjournait le plus souvent près de Carpentras se sentant bien malade décida de retourner dans sa Guyenne natale. Il arriva au château le 9 Avril 1314 et ajouta un codocycle à son testament léguant le plus clair de sa fortune à son neveu qui s’appelait comme lui Bertrand de Goth. Le 20 Avril, il décédera dans ce château. Ses serviteurs occupés à fouiller les bagages pour s’emparer de tout ce qu’ils pouvaient, ne prêtèrent aucune attention au catafalque sur lequel un cierge s’était renversé, et le corps du Pape se consuma de moitié. Cette anecdote servit de prétexte à Jean XXII pour contester l’héritage à Bertrand de Goth. Le droit canon de l’époque précisait que l’héritage devait aller à celui qui avait la dépouille mortelle. Ce qui donna lieu à de nombreux procès.

Le Baphomet

LE BAPHOMET ET LE TAU CHEZ LES TEMPLIERS Note de M. Uaynouard sur l'ouvrage de M. Hammer Intitulé Myslertum Bafomcll revelatum i, etc., etc. Depuis la proscription des chevaliers du Temple et l'abolition de l'Ordre 1 Cette dissertation remplit les cent pag- lu-fol. du premier cahier du tom. vi de l'oul'ordre, cinq cents ans étaient écoulés, lorsque les accusations,les témoignages, les jugements ont été soumis h la révision de l'histoire; la renommée de l'ordre et la mémoire des chevaliers sont aujourd'hui réhabilitées dans l'opinion des personnes impartiales. Un nouvel adversaire des templiers s'est présenté, et, laissant à l'écart les accusations que les persécuteurs contemporains avaient imaginées, il a supposé d'autres crimes. Malgré l'intervalle des temps, il s'est vanté de pouvoir produire des preuves matérielles : « Il n'est pas besoin de paroles, a dit M. Hammer, quand les pierres servent de témoins. » Quels sont ces monuments ignorés ou négligés par les personnes qui préparèrent et achevèrent l'infortune de l'ordre du Temple? Comment avaient-ils échappé aux perquisitions industrieuses de l'envie et de la haine, à la sagacité des inquisiteurs ? Pourquoi les divers apostats qui, par ambition ou par crainte, déposèrent contre l'ordre, n'indiquèrent-ils pas des monuments, qui alors auraient été et plus nombreux et plus frappants et dont l'existence aurait justifié leur honteuse désertion? Et quand les églises et les maisons des templiers furent occupées par des successeurs qui avaient tant d'intérêt à faire pardonner la rigueur de la spoliation, comment aucun de ces successeurs ne s'aperçut-il de ces preuves matérielles qui, selon M. Hammer, proclament encore aujourd'hui l'apostasie des templiers? L'ouvrage de ce savant est intitulé Le Mystèbe Du Bapomet Bévélé , ou les frères de la milice du Temple convaincus, par leurs propres monuments de partager l'apostasie, l'idolâtrie, l'impiété des gnostiques, et même des ophian\tes. Voici l'exposition, l'analyse et le résumé du système de M. Hammer i « On lit dans la procédure prise contre l'ordre du Temple que les chevaliers adoraient une idole en forme de Bafomet l, in figurant ba vrage périodique: Fcndgbxben Des Obients, etc. Mines de l'Orient, exploitées par une société d'amateurs, etc. Vienne, 1818. Dans cette note, l'extrais et j'analyse les deux articles du Journal des Savants (mars et avril 1819), où j'ai rendu compte de la dissertation de M. Hammer, et je me sers aussi des deux articles Insérés dans la Bibliothèque unlversellé, tom. x, pag. 327, et tom. pas. 3. 1 II s'en faut de beaucoup que les informations prises contre les templiers aient fourni la preuve ni morale ni légale de l'existence des figures bafométiques. L'arte d'accusation n'en parle point. Il n'en est pas question dans la grande procédure faite à Paris, ni dans les nombreuses dépositions des témoins que l'inquisiteur et les commissaires du pape interrogerent Seulement de six témoins entendus à Carcassonne qui declarerent qu'on leur présenta une Idole, deux la désignerent In Figubam Bafometi. L'un, Gaucerand de Montpesat, amené à Paris, rétracta tout aveu précédent; il ne resterait donc qu'un seul témoin. fometi. La décomposition de ce dernier mot fournit Bafo et MCTi; pctfri en grec signifie teinture, et, par extension, baptême, p-n-rso; signifie de l'esprit. Le Bafomet des templiers était donc le baptême de l'esprit, le baptême gnoslique, qui ne se faisait point par l'eau de la rédemption, mais qui était une luslration spirituelle par le feu. BaFomet signifie donc l'illumination de l'esprit. » Comme les gnostiques avaient fourni aux templiers les idées et les images bafométiques \ le mot Mete (métis) a dû être vénéré chez les templiers;aussi, ajoute M. Hammer, je fournirai des preuves de cette circonstance décisive. » Les gnostiques étaient accusés de vices infâmes. Le Métis était représenté sous des formes symboliques, principalement celles de serpent et d'une croix tronquée en forme de Tau J T, » Les gnostiques, continue M. Hammer, n'employaient pas toujours le mot MEte dans leurs monuments; ils se servaient aussi du mot Gnosis, qui est synonyme, et on le retrouve chez les templiers. » Développant son système d'accusation, M. Hammer soutient toujours qu'il est prouvé par la procédure faite contre les templiers qu'ils adoraient des figures bafométiques; il produit des médailles qni offrent ces prétendues figures bafométiques, et surtout quelques médailles où on lit : Mete avec une croix tronquée 1, et d'autres qui représentent un temple avec la légende : Sanctissima Quinosis, c'està-dire 6nosis. Il indique aussi des vases et des calices gnostiques, et, les attribuant aux templiers, il avance que le roman du Saint Gbaal, on sainte coupe, est un roman symbolique qui cache et prouve à la fois l'apostasie des chevaliers. Enfin il croit reconnaître dans les églisesqui ont jadis appartenuaux templiers ou qu'il prétend leur avoir appartenu, des figures bafométiques, des symboles gnostiques et ophitiques. . • - . , '• M. Hammer fait de très-grandes dépenses d'érudition pour indiquer les divers et nombreux systèmes qui ont précédé et ont amené la secte des gnostiques; il arrive enfin aux figures bafométiques; il en produit vingt-quatre qui lui ont paru réunir les caractères du bafomet. dont on ignore la conduite ultérieure et la fin. Il est prouvé que des quatre autres interrogés à Carcassonnc, Jean Cassaubas et Pierre de Mossl rétracterent leur premiere déposition, et que Jean Cassaubas fut brûlé dans cette ville. 1 M. Hammer regarde ce fait comme constant, mais il n'en fournit aucune preuve. 2 La prétendue croix tronquée que M/ Hammer a cru reconnaître sur des médailles qui d'ailleurs n'ont Jamais concerné les templiers, n'est que reflet de la superposition d'une main sur le haut d'une croix ordinaire; cette main, qui tient la croix par le baut, se trouve sur plusieurs médailles ou monnaies que M. Hammer lui-même n'oserait attribuer aux templiers. Elles sont chargées de signes astrologiques; plusieurs ont un serpent pour ceinture, et tiennent cette croix à anse qui fut appelée clef du Nil par lesÉgyptiens et qu'on a regardée comme le symbole de la fécondité ; elles portent des inscriptions dont les unes, en latin et en grec, ne désignent que des noms propres; et d'autres, en arabe, seraient inintelligibles, si on n'avait eu le moyen de les comparer à celles qui se trouvent sur des vases. Le principal de ces\ases offre une inscription arabe qui se rapporte au culte d'une divinité nommée M été ; en lui donne le titre de Teala, toute-puissante, et de Nasch, productrice. M. Hammer prétend que le Mete était le même que les Sophia, Achamot, des diverses sectes gnostiques. Mais rien n'offre de près ni de loin des rapports avec les templiers. C'est M.Kicolaï qui, dans un ouvage allemand intitulé: Essai sur le secret des templiers, avait le premier employé ce mot de Bafomet; il y avait attaché l'idée de l'image du Dieu suprême dans l'état de quiétude que lui attribuaient les gnostiques manichéens; c'est ce savant qui, le premier, a supposé que les templiers avaient une doctrine secrète et des initiations de plusieurs grades, et il prétendait que les Sarrasins leur avaient communiqué cette doctrine. Pour détruire tous ces systèmes, il suffirait de prouver qu'il est impossible que le mot Bafometi qui se trouve rapporté dans la procédure destempliers, signifie autre chose que Mahomet. M. le baron Silvestre de Sacy 1 avait déjà condamné cette explication de M. Hammer,et, quand ce dernier a persisté à ne pas reconnaître dansBafomet le nom de Mahomet, il a été facile de lui prouver que les auteurs du moyen âge ont souvent écrit Bafomet pour Mahomet; les autorités ne manquent pas2. Si le mot même de la secte bafométique ou gnostique n'existe pas, s'il n'a jamais existé, le système entier manque par la base. Mais, quand même on prouverait qu'il a existé une secte bafométique, quand on aurait des détails certains sur ses opinions, sur ses mystères, comment M. Hammer prouve-t-il que les templiers aient appartenu à cette secte? ^ M. Hammer a rassemblé et a fait graver jusqu'à cent médailles et divers autres monuments qu'il attribue aux templiers, parce qu'il croit y voir leMete , le Tau des gnostiques. Les médailles et les monuments qu'il cite ne sont pas même des 1 Voyez le Magasin encyclopédique, 1810, ton». vi. pag. 179. 2 Ralmundus de Agiles dit des mahométans: In ecclestls autan magnts Bafgmarias faciebanl Iiabebant monticulum ubl duceerant B\fum*ki«. ' -' Les troubadours emploient Bafomobia pour mosquie, et B*pom»t pour Mahomet. preuves de rexislence]d'ufle secte de gnostiques; et, quand cette existence serait démontrée, ces médailles et ces monuments étant entièrement étrangers aux templiers, pourquoi les leur appliquer? Pour donner une idée de la manière dont M. Hammer tâche de prouver par les médailles que les templiers étaient gnostiques, je citerai seulement celles où ce savant a cru lire le mot de Quinosis ou GNOSIS. Dans la monnaie'80e se-trouve, selon M. Hammer, le temple de Jérusalem avec quatre tours; l'inscription porte : f S. S". SimoonJùda; mais lisant à rebours, et commençant non par l'A final, mais par le D couché que M. Hammer a pris pour un Q, tandis que les autres savants qui ont cité cette médaille y ont vu un D, il lit Ssta QviNoomis, quoiqu'il n'y ait aucun T dans l'inscription; et, considérant l'M comme un sigma renversé, M. Hammer a trouvé Quinoosis ; ensuite , changeant Qui en G et ne faisant qu'un seul O des deux, il obtient Gnosis , ce qui, selon lui, révèle et prouve le secret destempliers gnostiques. M. Hammer non-seulement lit à rebours, maisencore commence laJectHre à la pénultième lettre, et il laisse l'A, après lequel est une + qui sépare le commencement dans l'inscription de sa fin ; il ajoute unT, et suppose une lettre grecque mêlée dans l'inscription latine; et enfin, après tous ces changements, il n'a pas encore le mot Gnosis. Et pourquoi a-t-il vu dans cette inscription ce qui n'y est pas, et n'a-t-il pas voulu voir ce qui y est, SS. Simon Juda? Dans la médaille 99e, on lit de même S. Simon Vel Juda; dans la 93e, S. Simon Juda, etc. Rien de plus commun dans le moyen âge que les monnaies qui d'un côté ont le nom d'un saint, tandis que de l'autre elles offrent le nom de la ville ou du prince. Deux des monnaies où, au lieu de saint Simon et de saint Jude , M. Hammer lit Sainte Gnostique, portent aussi le nom d'Orro ,d'OtTo Mabchio. Cette circonstance est embarrassante pour M. Hammer; il l'explique en disant que ce marquis Otton était un gnostique,! protecteur des templiers, initié à leur doctrine secrète. Seelander s n'a lu dans ces monnaies que saint Simon et saint Jnde; il a cru que cet Otton pouvait être Otton II, marquis de Brandebourg, qui a vécu vers l'an 1200. Si l'opinion de Seelander ne suffisait pas à M. Hammer pour adopter cette explication simple, naturelle, évidente, il aurait trouvé dans Otto Sperlingius%. 1 Nlcolaï SeelanderX Schriflen von Deutsplien jromzen Miltlerer Zeiten, etc. Hannover, I7«, ln-4°. , . 2 Oltonis Spcrllngii de Nummorum bracteaWrum et cavorum, etc. Lubeca?, iïto < ln-4°, paj.75. Texte Griffon d'Argent.

Les sabres portés par l'armée française.

Photo Guy d'Abancourt.

L'histoire du château de Roquemaure.

Photo German Order. enceinte du Château de Roquemaure. En 1310, Clément V confia le bénéfice de l’église Ste Marie (Notre Dame de la purification, construite dans l’enceinte du château de Roquemaure) à Bertrand de Poujet. Après le décès de Clément V le second pape fut Jean XXII plus ou moins parent de Bertrand de Poujet. Clément V décéda dans la maison de gauche ...

Chevalier templier.

Chevalier Templier. El Bierzo, León. L'Espagne.
Photo Marifé Miguel.

Enigma.

http://youtu.be/RxHV3GR2y7E

La légende du chevalier du Cygne.

La légende du Chevalier au Cygne. 28 août 1850 - Liszt dirige "Lohengrin" de Wagner Le compositeur hongrois Franz Liszt, donne la première représentation de "Lohengrin", la légende du Chevalier au Cygne, opéra romantique en trois actes du compositeur allemand Richard Wagner. Franz Fiszt, nommé directeur de l'orchestre du duché de Weimar en 1948, fera de cette ville un véritable foyer musical. [Gestorben war ich / Franz Liszt] gallica.bnf.fr Liszt, Franz (1811-1886). Compositeur - [Gestorben war ich / Franz Liszt] - 1845-1850 - partitions Texte Marie Béatrice Duchart Cario.

La lignée de Jésus.

La lignée de Jésus et Marie-Madeleine. Rachel Bcs La Lignée Royale de Marie Madeleine La Vraie Marie Madeleine, comme le Vrai Jésus, est bien différente de la version donnée aux gens par l’Eglise Catholique Romaine. L'empereur romain Constantin savait que la plus grande menace pour l’Eglise Catholique Romaine qu’il avait conçue autour de l'enseignement falsifié de Jésus, serait la diffusion par les descendants de Jésus et de Marie Madeleine de la vérité sur la sagesse et les techniques spirituelles de Jésus. Ainsi, les légions romaines et leurs semblables ont continué à massacrer les descendants de Jésus et Marie pendant plus de mille ans, comme prédit par Jean dans les Révélations, 12:1 à 12:17. Dans les Révélations 12:1 à 12:17, le récit de Jean à propos d’un « dragon rouge » avec « sept têtes » et « sept couronnes » fait référence aux « Sept Collines de Rome » et à l’Eglise Catholique Romaine. La guerre dans le Ciel où Michaël et ses anges combattent le dragon représente le travail fait par des individus particuliers destinés à combattre la version appauvrie de la vie et des enseignements de Jésus diffusée par la Bible de l’Empire romain. On fait référence à ceux qui protègent la vérité et le Saint Graal dans 12:17 quand l’Eglise de l’Empire Romain, le dragon rouge « s’en alla faire la guerre au restes de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus Christ ». Les descendants de Jésus et de Marie Madeleine sont les vrais protecteurs du Saint Graal. Leurs descendants ont combattu ceux qui ont conçu les Inquisitions et les chasses aux Sorcières pendant deux millénaires. Leurs descendants ont gardé les mémoires ancestrales ADN de Jésus, de Marie Madeleine, des Lignées Davidique et Hasmonéenne vivantes, car leurs descendants sont des bibliothèques vivantes. Ceux qui se sont éveillés voyagent maintenant dans le monde entier éveillant d’autres descendants avec la sagesse des vérités de Jésus, l’expérience d’un éveil spirituel personnel, le toucher de guérison, ainsi qu’avec les expériences énergétiques de l’Amour et de la Lumière que l’on acquiert en utilisant quotidiennement les Techniques Spirituelles de Jésus. La machine de propagande de l’Eglise de l’Empire romain conçut le « Nouveau Testament » en censurant des documents et en réécrivant les descriptions de la vie de Jésus. Cette méthode méprisable transforma Jésus en dieu, sa femme, Prêtresse royale du Temple en prostituée, et ramena sa mère à l’état de vierge. Une partie de la fiction de l’Empire romain est décrite dans « La Naissance Controversée de Jésus » et ailleurs. Toutefois, le pire de la machine de propagande de l’Empire fut focalisée sur la sainteté du mariage de Jésus et de Marie. De façon à accomplir leur restructuration tortueuse de la vie de Marie Madeleine, de princesse royale et Prêtresse de Temple en prostituée, l’Empire romain censura des informations et utilisa les titres esséniens pour délibérément répandre des désinformations sur la vie de Jésus. Jésus descendait de la Lignée Royale Davidique de Judée. Marie Madeleine descendait de la Lignée Royale Hasmonéenne d’Israël. La « Connexion Historique de Jésus et Moïse avec les Pharaons Akhénaton et ThotMôsis III », a exposé des informations historiques selon lesquelles les Pharaons d’Egypte étaient aussi les Patriarches de la Bible. Dans l’ancienne Egypte, tout comme les gens utilisaient plusieurs noms comme Moïse/Ankhnaton, les villes et les campagnes avoisinantes étaient aussi connues sous plusieurs noms. Même aujourd’hui des villes ont des doubles noms. En Amérique, la ville d’Hollywood est aussi connue comme « Tinsel Town », tandis que les villes de Boston et Chicago sont aussi respectivement connues comme « Bean Town » et « Windy City ». Il y a plus de trois mille ans, à l’époque de Moïse/Ankhnaton et de ThotMôsis III, le sud de l’Egypte était aussi connu sous le nom de « Judée ». De plus, la grande ville de Thèbes en Egypte du Sud avait le deuxième nom de « Jérusalem ». (Donc, quand les dirigeants juifs commencèrent à écrire leurs histoires de famille dans l’Ancien Testament, dans leurs descriptions de jours dorés de David, Salomon et des Patriarches de la Bible, ils pouvaient correctement utiliser de le nom de Judée pour des évènements qui s’étaient passés en Haute Egypte et le nom de Jérusalem pour les évènements qui avaient pris place à Thèbes.) Et ce fut ainsi que les enfants de Marie Madeleine et de Jésus étaient littéralement l’unification, à nouveau, de la Judée et d’Israël. De cette façon, leurs enfants, s’ils avaient été connus, auraient été utilisés pour rassembler le peuple juif dans une rébellion pour la liberté vis à vis de Rome. (Jésus mit en garde le peuple juif qu’ils n’avaient pas le pouvoir par eux-mêmes de renverser Rome et qu’ils seraient détruit s’ils essayaient. Néanmoins, une génération plus tard, en 70 après J.C., le peuple juif lança une rébellion généralisée. Jérusalem, ainsi que le Temple de Salomon, furent totalement détruits et les survivants du massacre vendus comme esclaves.) Jésus était conscient que Rome rechercherait Marie et ses enfants, donc ensemble ils décidèrent que Marie devait, pour leur sécurité, partir avec Tamar en Gaule en 44 après J.C. Ce fut la dernière fois qu’ils se verraient dans des corps physiques.

L'or des templiers.

L'Or des Templiers, un ouvrage qui nous ramène au Blanc Scourset de Lessines. Commentaire public : << Cet ouvrage aura bientôt 40 ans, mais il reste une balise dans la quête des trésors du Temple. Évidemment, l'auteur revient en permanence avec son dada fétiche impliquant la position des constellations dans la localisation des constructions médiévales… Mais, il y a tellement de villages et de lieux-dits en France et dans les pays environnants que la probabilité de trouver toutes sortes de justification doit probablement être égal à un… Ceci étant dit, j'ai trouvé quelques curiosités comme à la page 152 : Cf. « Schema-4-Or-TMPL+.jpg ». Cela me rappelait évidemment le signe de la cave du 'Blanc Scourchet’ : Cf. « BS-Signe-40-.jpg »… Ou même à la page 225 : «… Puisque ce sont toujours des angles de 13° qui nous montrent… … Ils sont le symbole de l'Ordre de la Jarretière et de la Toison d'or. » : Cf. « TEET-ESN02.jpg ». Là encore, une étonnante coïncidence avec le décalage étrange de 13° de la publication du dessin de ‘’La Table d'émeraude’’ dans le livre « le Graal retrouvé » d'Andrew Sinclair… : Cf. « TEET-axe-13d.JPG ». Malheureusement ces phrases ne sont pas justifiées, et on ne sait si elles proviennent de l'intuition de l'auteur ou de la synthèse de découvertes bien réelles ?… C'est dommage, car il affirme aussi page 178 : «… Puisqu'il s'agit d'un trésor Templiers, 3 éléments devraient obligatoirement s'y trouver. Premièrement, un coffre contenant les petits objets de valeur, en or, perles et pierres précieuses, accompagnés de parchemins, de divers écrits rapportés eux aussi d'Orient avec quelques riches enluminures. Ce coffre devait être scellé de 3 seaux. Ensuite, soit une statue de femme, une vierge et plus probablement une Vierge Noire, soit l'effigie d'un archange, Saint-Michel,… En dernier lieu, un sarcophage contenant quelques reliques, ossements d'un saint ou autre pieux vestige, béni et préservé. Ce ternaire « coffre, statue et sarcophage » était obligatoire au temps des Templiers pour remplir toutes les conditions de conservation et de protection requises pour un trésor caché… ». Une fois de plus nous allons devoir retourner aux sources… Néanmoins, certains apprécieront l'une des phrases du chapitre de conclusion : «… il fallut plus tard la cupidité ignare d'Européens de l'Ouest, cherchant le renouveau du matérialisme, entraîné par le courant nocif que la Renaissance avait entamé, pour détruire aveuglément cette civilisation… »… >>. Bien cordialement. Pierre P.

Le santuaire de Turin.

Le Sanctuaire de Turin Le suaire de Turin C'est un drap qui montre l'image d'un homme présentant les traces de tortures physiques correspondant à une crucifixion. C'est une des pièces archéologiques les plus étudiées de l'histoire. Sujette depuis toujours à polémiques. Il se trouve à Turin depuis 1578, dans la chapelle royale de la cathédrale. Depuis le 10 avril, le suaire est présenté dans la cathédrale, sous un verre pare-balles, préservé des variations de température. Quelque 2 millions de pèlerins et de touristes sont attendus pour le voir 3 à 5 minutes. photo et travaux de Barbara Frale.

L'héritière de l'abbé Saunière.

Le prieuré de Sion. Le Prieuré de Sion par Suzanne Tadic-Bialuchi. Mythes et réalités sur les instigateurs présumés de sa sortie TemplerSeit 2003 a été le roman "Da Vinci Code", "The Da Vinci Code") des millions de lecteurs dans 44 langues à travers le monde, ainsi que le long-métrage de la superproduction année 2006 wurdeein. Mais tandis que l'intrigue du livre est en grande partie une fiction déclarée, l'auteur Dan Brown a présenté dans son livre, l'affirmation suivante est une Réalité: Le Prieuré de Sion - une société secrète européenne fondée en 1099 - est une organisation réelle. En 1975, Paris Bibliothèque Nationale a découvert des parchemins connus Dossiers Secrets asLes, identification des nombreux membres du Prieuré de Sion, dont SirIsaac Newton, Botticelli, Victor Hugo et Leonardo da Vinci. " Y avait-il ce Prieuré de Sion Alors, vraiment, et il a attiré en secret pendant des siècles, non seulement denTemplerorden, mais l'histoire de l'Europe? En fait, le Prieuré de Sion a pas d'invention de Dan Brown, il pouvait compter sur sa représentation de cette organisation secrète, surtout sur un autre best-seller, dersich se faisant passer pour enquête fait historique: le livre "Holy Blood, Holy Grail" derAutoren Richard Leigh, 1943-2007, Michael Baigent né en 1948, et Henry Lincoln, alias Henry Soskin, né en 1930 à partir de l'année 1982. Même qu'ils ont fait ceux Thesenauf fantastique qui (gagner un par Leigh undBaigent PR efficacement tendues plagiat processus de Dan Brown dernière instance 2007; bénéficié de ce fait probablement deux côtés par une augmentation des ventes) Dan Brown dans son roman afin traitée avec succès. Vu auchbei Brown a mentionné dossiers secrets (à la Bibliothèque Nationale à Paris unterder signature sécurise n ° 4 249 lm dire desion Leigh, Baigent et Lincoln l'histoire du Prieuré, une société secrète qui aurait son origine au 11ème siècle et des racines encore plus tôt. Vous contrôlés selon les dossiers des Templiers en 1188, mais a insisté sur la fin überdas de l'ajout de commandes dans le présent, et fait usage de Geheimbündefür autre de leurs finalités telles que les Rose-Croix, la Stuart-remorque ou les francs-maçons (aussi dieberüchtigten, il ya longtemps exposé comme antisémites faux "Protocoles des Sages de Sion "veulent), écrivent les auteurs du Prieuré. fichiers individuels contiennent une liste de" Nautonniers »(le« timoniers »du Prieuré) depuis la séparation de l'dieangeblich Templiers 1188 au Château de Gisors en Normandie) a organisé une série grands noms. Leur objectif est la restauration de la vraie, le roi caché de la France, est descendu dervon les Mérovingiens. C'est ce caché royale finalement dieEhe entre Jésus-Christ et Marie-Madeleine lignée retourna et compris le Saint-Graal comme étant «sangreal" - sang royal), qui représente, comme Leigh, Baigent et Lincoln ausanderen de croire reconstruire les sources, le dossier sera secrets nichtbehauptet . Depuis les Templiers déjà dans les documents des années 1307 à 1312 Abfallvom la vraie foi chrétienne a été accusé qui leur est imputée. Pourtant la garde des voleurs de tous les enseignements possibles ésotériques ou écrits apocryphes DieEinschätzung pour l'histoire du Prieuré de Sion, cependant, est la question centrale: comment se fait ce dossier et d'évaluer quelle est leur source de valeur? Du trésor du temple de Jérusalem Le Graal comme "super" relique desAbendmahls? Wolfram von Eschenbach, ou un autre Graal (Perceval, 1200) - Lapsit excillis information des Premières Dans Wolfram von Eschenbach, le Graal est décrit comme une pierre qui est probablement être interprété comme une pierre précieuse. Il porte deux noms dans l'histoire: d'abord, il est appelé le Graal (235, 23) et l'autre l'appelait Trévrizent, dans l'enseignement de Parsifal, comme Lapsit Exillis (469, 7). À la fin de l'intrigue est tirée de son stockage. Il est dans un temple du Graal gardé (816, 15). Le lecteur est également que le temple aussi sert encore le site du baptême (816, 20). Trévrizent Parzival expliquant que l'origine du Graal, qui. "Anges neutre" qui ne voulaient pas participer à la lutte entre Lucifer et Trinitas et donc banni de la terre étaient (471,15 à 21), a été remis aux personnes Le sort de ces «anges neutres» s'engage dans Trévrizent XVI. Réserver une fois sur, il a déclaré qu'il s'était trompé quand il a assumé les anges pourraient trouver la grâce de Dieu et qu'ils sont éternellement damnés pour leur désobéissance (798,11 à 22). Le fait que le Graal est mis en évidence seulement lors d'occasions spéciales (807, 16-18) illustre l'échec à nouveau Parzival, lorsque la défaillance de la question. Le Gralsgesellschaft avait fait un vaillant effort pour déplacer les Anfortas question Parsifal souffrant. Percival a passé ici sur les conseils de tout Gurnemanz, mais il ne reconnaît pas que ce n'est pas le moment de le faire. Son, causé par la mère, la mondanité et tumpheit pas lui laisser voir l'importance de cette scène et le Graal. La puissance du Graal Le Graal dans le récit semble avoir des pouvoirs miraculeux, qui sont expliqués dans le roman, un par un. Tout d'abord, il convient de noter qu'il a la capacité, les gens avec de la nourriture (238, 8 ss) et des boissons (239, 2-5) à l'offre.

La fabuleuse histoire des chevaliers du temple.

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=KfUcW9-ASQc

Campra - Te Deum.

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=_xw76Tgh7c8

Angels - painting.

http://youtu.be/bR8Wiqhd9pY

The knight Templar.

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=JH-LgO6_nAY

Rassemblement templier.

La Asamblea Internacional Templaria da la bienvenida a la Organización que se adquiere y da su apoyo a la Asamblea Internacional Templaria Gran Priorato de Argentina de la Supremus Civilis et Militaris Ordo Templi Hierosolymitani. Nombre del responsable de la misma: Gran Prior Magistral para la Argentina, Prof. Dr. Antonio LAS HERAS Que Dios ampare nuestra marcha, hermanos de la Asamblea Internacional Templaria. ait.temple@gmail.com

samedi 29 septembre 2012

La gardienne de la 9e porte.

La presse en parle Paru dans le Petit Tram Juin-Juillet 2012 PORTRAIT D’AUTEUR : Annik Couppez Véronèse d’Orléac – « la gardienne de la 9e porte", paru chez Edilivre 2012 « La gardienne de la 9e porte » est un roman d’aventure historique dont l’intrigue se situe au 21ème siècle mais dont le cœur plonge ses racines dans le mystère du trésor des Templiers. A travers ce roman, vous suivrez la quête à travers plusieurs pays de personnages riches et attachants, un régal pour les novices comme pour les initiés. Ce matin, j’ai rencontré Annik dans sa maison de Virginal. Hennuyère de racines, elle est brabançonne de cœur depuis plus de 20 ans. Née d’une mère violoniste et d’un père « littéraire », elle baigne depuis l’enfance dans le milieu artistique. Comme elle le dit elle-même : « Mes parents étaient très ouverts d’esprit, ils m’ont offert un cadre dans lequel je pouvais expérimenter ma soif de découverte et de rencontre … Ma famille m’a permis d’être moi ». D’une enfance sauvageonne, à courir dans les champs, fureter dans les grottes, elle garde un appétit de vivre tout ce qui la fait vibrer. Après des études de journalisme, une carrière dans le mannequinat, dans le théâtre, le chant, la sculpture, elle se lance avec bonheur dans l’écriture. « Ce qui mène ma vie, c’est l’émotion, les rencontres, je ne peux vivre que dans ce qui me fait vibrer, la monotonie tue la créativité, dans la vie, il faut faire des choix et je fais ceux qui me nourrissent ». Lorsque je lui demande comment elle en est arrivée à l’écriture de ce roman, elle plonge dans son passé : « Ma grand-mère écrivait, elle a transmis cette passion à mon père qui, lui-même, me l’a ensuite transmise. Lorsque j’écris, je le fais à ma façon, sans chercher un sujet « porteur », sans chercher à ressembler à quelqu’un d’autre ». Comme elle le dit, toute sa vie est histoire de rencontre et de transmission. L’histoire de ce livre, c’est d’abord l’histoire d’une rencontre, celle de Rudy Cambier, philologue et spécialiste du moyen âge. « Je l’ai rencontré dans le cadre d’un article sur ses travaux. De là, est née une belle amitié, c’est lui qui m’a accompagnée dans ce travail de longue haleine. » Deux années seront nécessaires pour arriver au point final de cet ouvrage. Deux années consacrées à faire des recherches auprès de spécialistes pour « avoir une base solide », à cheminer sur son propre chemin, à rencontrer d’autres personnes, à laisser vivre et grandir les personnages de son histoire. « J’ai choisi la forme du roman pour rendre les travaux de Rudy accessibles au plus grand nombre. La lecture de ce roman je l’ai voulue construite sur trois niveaux : une lecture accessible au quidam, basée sur un roman d’aventures, un deuxième degré avec des références pour ceux qui s’intéressent à l’histoire des templiers et un troisième dont les références ne sont accessibles qu’aux initiés. » C’est sans doute ce qui rend cet ouvrage passionnant, on sent que derrière les mots, il y a de la chair, une véritable recherche et une envie de partager. Et après le point final … ? « J’ai voulu laisser la fin ouverte sur une possibilité de suite … on verra J » La presse en parle Paru dans le Petit Tram Juin-Juillet 2011 PORTRAIT D’AUTEUR : Annik Couppez Véronèse d’Orléac – « la gardienne de la 9e porte", paru chez Edilivre 2012 « La gardienne de la 9e porte » est un roman d’aventure historique dont l’intrigue se situe au 21ème siècle mais dont le cœur plonge ses racines dans le mystère du trésor des Templiers. A travers ce roman, vous suivrez la quête à travers plusieurs pays de personnages riches et attachants, un régal pour les novices comme pour les initiés. Ce matin, j’ai rencontré Annik dans sa maison de Virginal. Hennuyère de racines, elle est brabançonne de cœur depuis plus de 20 ans. Née d’une mère violoniste et d’un père « littéraire », elle baigne depuis l’enfance dans le milieu artistique. Comme elle le dit elle-même : « Mes parents étaient très ouverts d’esprit, ils m’ont offert un cadre dans lequel je pouvais expérimenter ma soif de découverte et de rencontre … Ma famille m’a permis d’être moi ». D’une enfance sauvageonne, à courir dans les champs, fureter dans les grottes, elle garde un appétit de vivre tout ce qui la fait vibrer. Après des études de journalisme, une carrière dans le mannequinat, dans le théâtre, le chant, la sculpture, elle se lance avec bonheur dans l’écriture. « Ce qui mène ma vie, c’est l’émotion, les rencontres, je ne peux vivre que dans ce qui me fait vibrer, la monotonie tue la créativité, dans la vie, il faut faire des choix et je fais ceux qui me nourrissent ». Lorsque je lui demande comment elle en est arrivée à l’écriture de ce roman, elle plonge dans son passé : « Ma grand-mère écrivait, elle a transmis cette passion à mon père qui, lui-même, me l’a ensuite transmise. Lorsque j’écris, je le fais à ma façon, sans chercher un sujet « porteur », sans chercher à ressembler à quelqu’un d’autre ». Comme elle le dit, toute sa vie est histoire de rencontre et de transmission. L’histoire de ce livre, c’est d’abord l’histoire d’une rencontre, celle de Rudy Cambier, philologue et spécialiste du moyen âge. « Je l’ai rencontré dans le cadre d’un article sur ses travaux. De là, est née une belle amitié, c’est lui qui m’a accompagnée dans ce travail de longue haleine. » Deux années seront nécessaires pour arriver au point final de cet ouvrage. Deux années consacrées à faire des recherches auprès de spécialistes pour « avoir une base solide », à cheminer sur son propre chemin, à rencontrer d’autres personnes, à laisser vivre et grandir les personnages de son histoire. « J’ai choisi la forme du roman pour rendre les travaux de Rudy accessibles au plus grand nombre. La lecture de ce roman je l’ai voulue construite sur trois niveaux : une lecture accessible au quidam, basée sur un roman d’aventures, un deuxième degré avec des références pour ceux qui s’intéressent à l’histoire des templiers et un troisième dont les références ne sont accessibles qu’aux initiés. » C’est sans doute ce qui rend cet ouvrage passionnant, on sent que derrière les mots, il y a de la chair, une véritable recherche et une envie de partager. Et après le point final … ? « J’ai voulu laisser la fin ouverte sur une possibilité de suite … on verra J » La presse en parle Paru dans le Petit Tram Juin-Juillet 2011 PORTRAIT D’AUTEUR : Annik Couppez Véronèse d’Orléac – « la gardienne de la 9e porte", paru chez Edilivre 2012 « La gardienne de la 9e porte » est un roman d’aventure historique dont l’intrigue se situe au 21ème siècle mais dont le cœur plonge ses racines dans le mystère du trésor des Templiers. A travers ce roman, vous suivrez la quête à travers plusieurs pays de personnages riches et attachants, un régal pour les novices comme pour les initiés. Ce matin, j’ai rencontré Annik dans sa maison de Virginal. Hennuyère de racines, elle est brabançonne de cœur depuis plus de 20 ans. Née d’une mère violoniste et d’un père « littéraire », elle baigne depuis l’enfance dans le milieu artistique. Comme elle le dit elle-même : « Mes parents étaient très ouverts d’esprit, ils m’ont offert un cadre dans lequel je pouvais expérimenter ma soif de découverte et de rencontre … Ma famille m’a permis d’être moi ». D’une enfance sauvageonne, à courir dans les champs, fureter dans les grottes, elle garde un appétit de vivre tout ce qui la fait vibrer. Après des études de journalisme, une carrière dans le mannequinat, dans le théâtre, le chant, la sculpture, elle se lance avec bonheur dans l’écriture. « Ce qui mène ma vie, c’est l’émotion, les rencontres, je ne peux vivre que dans ce qui me fait vibrer, la monotonie tue la créativité, dans la vie, il faut faire des choix et je fais ceux qui me nourrissent ». Lorsque je lui demande comment elle en est arrivée à l’écriture de ce roman, elle plonge dans son passé : « Ma grand-mère écrivait, elle a transmis cette passion à mon père qui, lui-même, me l’a ensuite transmise. Lorsque j’écris, je le fais à ma façon, sans chercher un sujet « porteur », sans chercher à ressembler à quelqu’un d’autre ». Comme elle le dit, toute sa vie est histoire de rencontre et de transmission. L’histoire de ce livre, c’est d’abord l’histoire d’une rencontre, celle de Rudy Cambier, philologue et spécialiste du moyen âge. « Je l’ai rencontré dans le cadre d’un article sur ses travaux. De là, est née une belle amitié, c’est lui qui m’a accompagnée dans ce travail de longue haleine. » Deux années seront nécessaires pour arriver au point final de cet ouvrage. Deux années consacrées à faire des recherches auprès de spécialistes pour « avoir une base solide », à cheminer sur son propre chemin, à rencontrer d’autres personnes, à laisser vivre et grandir les personnages de son histoire. « J’ai choisi la forme du roman pour rendre les travaux de Rudy accessibles au plus grand nombre. La lecture de ce roman je l’ai voulue construite sur trois niveaux : une lecture accessible au quidam, basée sur un roman d’aventures, un deuxième degré avec des références pour ceux qui s’intéressent à l’histoire des templiers et un troisième dont les références ne sont accessibles qu’aux initiés. » C’est sans doute ce qui rend cet ouvrage passionnant, on sent que derrière les mots, il y a de la chair, une véritable recherche et une envie de partager. Et après le point final … ? « J’ai voulu laisser la fin ouverte sur une possibilité de suite … on verra J » La presse en parle Paru dans le Petit Tram Juin-Juillet 2011 PORTRAIT D’AUTEUR : Annik Couppez Véronèse d’Orléac – « la gardienne de la 9e porte", paru chez Edilivre 2012 « La gardienne de la 9e porte » est un roman d’aventure historique dont l’intrigue se situe au 21ème siècle mais dont le cœur plonge ses racines dans le mystère du trésor des Templiers. A travers ce roman, vous suivrez la quête à travers plusieurs pays de personnages riches et attachants, un régal pour les novices comme pour les initiés. Ce matin, j’ai rencontré Annik dans sa maison de Virginal. Hennuyère de racines, elle est brabançonne de cœur depuis plus de 20 ans. Née d’une mère violoniste et d’un père « littéraire », elle baigne depuis l’enfance dans le milieu artistique. Comme elle le dit elle-même : « Mes parents étaient très ouverts d’esprit, ils m’ont offert un cadre dans lequel je pouvais expérimenter ma soif de découverte et de rencontre … Ma famille m’a permis d’être moi ». D’une enfance sauvageonne, à courir dans les champs, fureter dans les grottes, elle garde un appétit de vivre tout ce qui la fait vibrer. Après des études de journalisme, une carrière dans le mannequinat, dans le théâtre, le chant, la sculpture, elle se lance avec bonheur dans l’écriture. « Ce qui mène ma vie, c’est l’émotion, les rencontres, je ne peux vivre que dans ce qui me fait vibrer, la monotonie tue la créativité, dans la vie, il faut faire des choix et je fais ceux qui me nourrissent ». Lorsque je lui demande comment elle en est arrivée à l’écriture de ce roman, elle plonge dans son passé : « Ma grand-mère écrivait, elle a transmis cette passion à mon père qui, lui-même, me l’a ensuite transmise. Lorsque j’écris, je le fais à ma façon, sans chercher un sujet « porteur », sans chercher à ressembler à quelqu’un d’autre ». Comme elle le dit, toute sa vie est histoire de rencontre et de transmission. L’histoire de ce livre, c’est d’abord l’histoire d’une rencontre, celle de Rudy Cambier, philologue et spécialiste du moyen âge. « Je l’ai rencontré dans le cadre d’un article sur ses travaux. De là, est née une belle amitié, c’est lui qui m’a accompagnée dans ce travail de longue haleine. » Deux années seront nécessaires pour arriver au point final de cet ouvrage. Deux années consacrées à faire des recherches auprès de spécialistes pour « avoir une base solide », à cheminer sur son propre chemin, à rencontrer d’autres personnes, à laisser vivre et grandir les personnages de son histoire. « J’ai choisi la forme du roman pour rendre les travaux de Rudy accessibles au plus grand nombre. La lecture de ce roman je l’ai voulue construite sur trois niveaux : une lecture accessible au quidam, basée sur un roman d’aventures, un deuxième degré avec des références pour ceux qui s’intéressent à l’histoire des templiers et un troisième dont les références ne sont accessibles qu’aux initiés. » C’est sans doute ce qui rend cet ouvrage passionnant, on sent que derrière les mots, il y a de la chair, une véritable recherche et une envie de partager. Et après le point final … ? « J’ai voulu laisser la fin ouverte sur une possibilité de suite … on verra J »

A DIFFUSER MERCI. DECOUVREZ MON DERNIER LIVRE.Le trésor templier de Wodecq.

C’est dans le cadre prestigieux de l’hôtel-dieu de Notre Dame à la Rose à Lessines, palais fin gothique, renaissant, baroque que Jean-Plilippe Lahouste tenait dimanche dernier, une conférence portant sur les travaux d’Yves dit de Lessines, moine cistercien du 14e siècle. Posé sur la Dendre, le domaine resté dans sa texture médiévale aura vécu une fin de millénaire peu tendre. Depuis que les religieuses Augustines s’en allèrent vers d’autres cieux en 1980, à force d’en voir partir vers Dieu, il fut décidé d’abandonner les lieux. Enfin restauré, l’hôtel-dieu de notre Dame à la Rose est une merveille, un édifice dont le champ vibratoire rappelle celui des cathédrales, mais je n’ai trouvé aucuns documents attestant de ce ressenti personnel. L’histoire de l’hôpital remonte au X111e siècle, quand en 1242, Alix de Rosoit, épouse et veuve d’Arnould IV d’Audenaerde, décida d’ouvrir le lieu pour assister les pauvres. L’hôpital ne fut pas un fief, mais chaque malade regardé comme une personnification de Dieu, devint de ces murs l’un des nombreux seigneurs. Sans discontinuer, le service médical rendu à la population fut assuré pendant plus de 700 ans. C’est exceptionnel dans le nord de l’Europe et même en Europe dans son immensité. Durant les guerres de Louis XIV l’hôpital va héberger toute la noblesse de passage dans la région. En 1678, le marquis de Humière y résida. (sources Philippe Parcy). Notre Dame à la Rose de Lessines en Belgique (extrait de La gardienne de la 9e porte) Annik Couppez Véronèse d'Olrac ... Simon se frottait les yeux, tant la fatigue l’envahissait. - Je ne sais plus où, j’en étais. - Tu disais que les religieuses aimaient bien Marie-Madeleine. - Ah, oui. Les religieuses vénéraient Marie-Madeleine - Maman raconte-moi une histoire ! Sabrina assise sur le lit de Simon réfléchit. Elle réfléchissait en se grattant la tête ce qui fit rire aux éclats son petit bout de chou. - Une histoire…. - S’il te plaît ! Simon avait sa moue coquine, celle qui faisait toujours craquer Sabrina et Steven. - Très bien. Voyons, pas digne de cette famille. Pour s’assurer une place au ciel, ses parents avaient décidé d’en faire une religieuse et, de la doter généreusement pour que leur place au ciel soit encore meilleure. Cela se passait à Lessines et, le couvent était un hôpital, l’hôpital notre Dame à la Rose. - Et la jeune-fille était d’accord ? - En ce temps-là, les jeune-filles n’avaient pas à choisir. - Et si elle voulait choisir malgré tout ? - Alors, leur destin était sombre, très sombre. - Continue maman. - La jeune-fille devint novice et puis religieuse, dans cet hôpital dont les religieuses avaient pour mission, de soigner les plus humbles. Les religieuses vivaient très simplement. Très vite la jeune-fille porta de l’intérêt aux manuscrits qui traitaient des plantes médicinales. La mère prieure lui confia le jardin et, en suivant les précieuses instructions des manuscrits, notre jeune-fille devint une experte. La jeune-fille avait tout planté et elle s’occupait de plus de 200 variétés de plantes et de 120 essences différentes. Avec ces précieuses plantes, elle fabriquait des remèdes. Le jardinet était attenant au bâtiment principal, celui que les religieuses occupaient. Quant aux malades, de leurs chambres, ils pouvaient voir ce petit bout de terre, de fleurs et de plantes, les petits bancs de pierre leur faisaient la nique et semblaient dire vous y seriez bien installés, mais les patients n’y avaient pas accès. Ce petit oasis n’était destiné qu’aux religieuses. L’histoire se passait au 13è siècle, à cette époque c’est Alix de Rosait, dame d’honneur de la reine Blanche de Castille qui l’avait fondé. Le bâtiment s’appelait l’hôtel-Dieu. Simon écoutait attentivement, mais il montrait quelques signes de fatigue. - Je continuerai demain. - Non, maman s’il te plaît encore un peu. - D’accord, encore un peu. - L’endroit était emprunt de beauté et de mystère. Les sols sentaient le savon noir et les parquets et les meubles humaient la bonne cire d’abeilles. Il était plutôt vaste avec ses vingt salles et ses nombreuses galeries qui couraient de l’une à l’autre. Tous les corridors s’ouvraient sur le jardin par de nombreuses fenêtres de vitraux, des vitraux travaillés avec soin et de toute beauté. Lorsque les religieuses relevaient le nez, elles étaient sous des voûtes qui semblaient être là pour les protéger. Les religieuses munies de leurs précieux manuscrits savaient mieux que quiconque soigner les corps. Elles disposaient également d’un matériel médical que, bien peu connaissait à cette époque. - Elles étaient médecins ? - Non, elles trouvaient tout ce qu’elles devaient savoir dans les manuscrits. - Et c’est juste en lisant les manuscrits qu’elles comprenaient tout. - C’est là, que les questions se posent. Ces manuscrits n’étaient compréhensibles qu’aux religieuses. - Où avaient-elles trouvé les manuscrits ? - Personne ne le sait. - Elles vénéraient Marie-Madeleine, plus exactement Mary Magdalene. - Qui est Marie-Madeleine, Mary de… - La femme de Jésus. Tu sais ton père te racontait son histoire. - Oui, j’aimais bien les histoires de papa, mais j’aime aussi les tiennes. Continue, maman, encore un peu, tu as promis. - Pourquoi maman ? - Parce qu’elle était gentille. Je suppose. Oui, j’en suis certaine. - Continue maman continue… - Les religieuses avaient apprit que, avant de soigner les corps, il fallait aussi soigner les âmes. Au moyen âge, on concevait la maladie, comme la conséquence des pêchés commis. Elle fronça les sourcils en le regardant. Elle tenait serrée dans sa longue main élégante et fine la petite main de son fils. Il était une fois, une jeune-fille, la plus jeune de la famille, celle que l’on ne trouvait - Et maintenant ? - La médecine se veut de plus en plus technique et, laisse peu de places à ce genre de considération. On sait pourtant que l’être humain est composé de quatre enveloppes... •