samedi 29 septembre 2012

A DIFFUSER MERCI. DECOUVREZ MON DERNIER LIVRE.Le trésor templier de Wodecq.

C’est dans le cadre prestigieux de l’hôtel-dieu de Notre Dame à la Rose à Lessines, palais fin gothique, renaissant, baroque que Jean-Plilippe Lahouste tenait dimanche dernier, une conférence portant sur les travaux d’Yves dit de Lessines, moine cistercien du 14e siècle. Posé sur la Dendre, le domaine resté dans sa texture médiévale aura vécu une fin de millénaire peu tendre. Depuis que les religieuses Augustines s’en allèrent vers d’autres cieux en 1980, à force d’en voir partir vers Dieu, il fut décidé d’abandonner les lieux. Enfin restauré, l’hôtel-dieu de notre Dame à la Rose est une merveille, un édifice dont le champ vibratoire rappelle celui des cathédrales, mais je n’ai trouvé aucuns documents attestant de ce ressenti personnel. L’histoire de l’hôpital remonte au X111e siècle, quand en 1242, Alix de Rosoit, épouse et veuve d’Arnould IV d’Audenaerde, décida d’ouvrir le lieu pour assister les pauvres. L’hôpital ne fut pas un fief, mais chaque malade regardé comme une personnification de Dieu, devint de ces murs l’un des nombreux seigneurs. Sans discontinuer, le service médical rendu à la population fut assuré pendant plus de 700 ans. C’est exceptionnel dans le nord de l’Europe et même en Europe dans son immensité. Durant les guerres de Louis XIV l’hôpital va héberger toute la noblesse de passage dans la région. En 1678, le marquis de Humière y résida. (sources Philippe Parcy). Notre Dame à la Rose de Lessines en Belgique (extrait de La gardienne de la 9e porte) Annik Couppez Véronèse d'Olrac ... Simon se frottait les yeux, tant la fatigue l’envahissait. - Je ne sais plus où, j’en étais. - Tu disais que les religieuses aimaient bien Marie-Madeleine. - Ah, oui. Les religieuses vénéraient Marie-Madeleine - Maman raconte-moi une histoire ! Sabrina assise sur le lit de Simon réfléchit. Elle réfléchissait en se grattant la tête ce qui fit rire aux éclats son petit bout de chou. - Une histoire…. - S’il te plaît ! Simon avait sa moue coquine, celle qui faisait toujours craquer Sabrina et Steven. - Très bien. Voyons, pas digne de cette famille. Pour s’assurer une place au ciel, ses parents avaient décidé d’en faire une religieuse et, de la doter généreusement pour que leur place au ciel soit encore meilleure. Cela se passait à Lessines et, le couvent était un hôpital, l’hôpital notre Dame à la Rose. - Et la jeune-fille était d’accord ? - En ce temps-là, les jeune-filles n’avaient pas à choisir. - Et si elle voulait choisir malgré tout ? - Alors, leur destin était sombre, très sombre. - Continue maman. - La jeune-fille devint novice et puis religieuse, dans cet hôpital dont les religieuses avaient pour mission, de soigner les plus humbles. Les religieuses vivaient très simplement. Très vite la jeune-fille porta de l’intérêt aux manuscrits qui traitaient des plantes médicinales. La mère prieure lui confia le jardin et, en suivant les précieuses instructions des manuscrits, notre jeune-fille devint une experte. La jeune-fille avait tout planté et elle s’occupait de plus de 200 variétés de plantes et de 120 essences différentes. Avec ces précieuses plantes, elle fabriquait des remèdes. Le jardinet était attenant au bâtiment principal, celui que les religieuses occupaient. Quant aux malades, de leurs chambres, ils pouvaient voir ce petit bout de terre, de fleurs et de plantes, les petits bancs de pierre leur faisaient la nique et semblaient dire vous y seriez bien installés, mais les patients n’y avaient pas accès. Ce petit oasis n’était destiné qu’aux religieuses. L’histoire se passait au 13è siècle, à cette époque c’est Alix de Rosait, dame d’honneur de la reine Blanche de Castille qui l’avait fondé. Le bâtiment s’appelait l’hôtel-Dieu. Simon écoutait attentivement, mais il montrait quelques signes de fatigue. - Je continuerai demain. - Non, maman s’il te plaît encore un peu. - D’accord, encore un peu. - L’endroit était emprunt de beauté et de mystère. Les sols sentaient le savon noir et les parquets et les meubles humaient la bonne cire d’abeilles. Il était plutôt vaste avec ses vingt salles et ses nombreuses galeries qui couraient de l’une à l’autre. Tous les corridors s’ouvraient sur le jardin par de nombreuses fenêtres de vitraux, des vitraux travaillés avec soin et de toute beauté. Lorsque les religieuses relevaient le nez, elles étaient sous des voûtes qui semblaient être là pour les protéger. Les religieuses munies de leurs précieux manuscrits savaient mieux que quiconque soigner les corps. Elles disposaient également d’un matériel médical que, bien peu connaissait à cette époque. - Elles étaient médecins ? - Non, elles trouvaient tout ce qu’elles devaient savoir dans les manuscrits. - Et c’est juste en lisant les manuscrits qu’elles comprenaient tout. - C’est là, que les questions se posent. Ces manuscrits n’étaient compréhensibles qu’aux religieuses. - Où avaient-elles trouvé les manuscrits ? - Personne ne le sait. - Elles vénéraient Marie-Madeleine, plus exactement Mary Magdalene. - Qui est Marie-Madeleine, Mary de… - La femme de Jésus. Tu sais ton père te racontait son histoire. - Oui, j’aimais bien les histoires de papa, mais j’aime aussi les tiennes. Continue, maman, encore un peu, tu as promis. - Pourquoi maman ? - Parce qu’elle était gentille. Je suppose. Oui, j’en suis certaine. - Continue maman continue… - Les religieuses avaient apprit que, avant de soigner les corps, il fallait aussi soigner les âmes. Au moyen âge, on concevait la maladie, comme la conséquence des pêchés commis. Elle fronça les sourcils en le regardant. Elle tenait serrée dans sa longue main élégante et fine la petite main de son fils. Il était une fois, une jeune-fille, la plus jeune de la famille, celle que l’on ne trouvait - Et maintenant ? - La médecine se veut de plus en plus technique et, laisse peu de places à ce genre de considération. On sait pourtant que l’être humain est composé de quatre enveloppes... •

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