mercredi 31 octobre 2012

Un peu de chaleur.

Lerouge Jean-pierre a partagé une photo de L'incanto d'amore dei poeti estinti. Un peu de chaleur. Il l’a attendue mais elle n’est pas venue. Dans le froid et la brume il l’espérait, la devinait. Frêle silhouette elle se serait près de lui assise et se serait tue. Ému aux larmes il n’aurait pu lui tendre son modeste b...ouquet. C’est qu’elle était si belle son inconnue. Comment l’aborder, lui parler, d’elle il était tellement différent. Lui aurait-elle au moins répondu ? Les bancs étaient près l’un de l’autre mais leur chemin n’étaient pas frères pour autant. Toutefois il en savait des choses, il aurait pu en raconter… Bien sûr qu’au-dessus de sa tête un jour il eut un toit. N’en déplaise à certains lui aussi avait eu l’estime de soi. Mais les erreurs, les dérapages sans rattrapage l’avaient dépassé. Et dans la rue depuis il errait… Oh combien il aurait aimé de manteau changer ! Oh combien il aurait voulu sentir bon le frais ! Les choses auraient été si belles si sa vie ne s’était pas compliquée. Il avait pourtant bien prié, aide demandée… Mais rien n’avait bougé, pauvre et esseulé était resté. Peut-être n’avait-il pas fait ce qu’il fallait ? C’est que l’on perd la notion lorsqu’on est en dehors de tout ou en retrait. La famille n’est plus, les amis disparaissent, Les heures s’égrènent mais plus rien ne presse. Pas de travail, pas de maison, les regards se détournent. Il faut dire que la différence gêne quoi qu’en pensent les personnes . Alors depuis il s’asseyait et regardait les gens vivre. Il était de froid rouge et non ivre. Les enfants du doigt le montraient. Les parents soucieux d’éviter cette scène le pas pressaient. C’est dérangeant la misère, il faut qu’elle reste de l’autre côté de la terre… Hélas, le vide n’est pas que dans l’assiette. Certains dans le cœur, la chaleur n’ont pas une miette. Et ils passent éternellement leur chemin sans tendre la main. Sait-on jamais dès fois que ce soit contagieux… Il ne faudrait pas se réveiller pauvre le lendemain. L’indifférence tue en vérité bien plus qu’un ventre creux. Changeons de regard faute de pouvoir changer le monde. …Il attendait sur le banc et elle est venue… Leurs mots ont dansé comme une folle ronde. Certaines consciences sont bonté et ça il l’avait toujours su. FDA. Tu non credere se qualcuno ti dirà che non sono più lo stesso ormai Pioggia e sole abbaiano e mordono ma lasciano, lasciano il tempo che trovano E il vero amore può nascondersi, confondersi ma non può perdersi mai Sempre e per sempre dalla stessa parte mi troverai — Francesco De Gregori - Sempre e per sempre... Tu non credere se qualcuno ti dirà che non sono più lo stesso ormai Pioggia e sole abbaiano e mordono ma lasciano, ...

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