dimanche 30 décembre 2012

Fêtes et mythologie du 30 décembre.

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30 décembre.

(Ponthieva glandalon.) Sixième nuit. Saint David; saint Sabin;
saint Eugène; saint et sainte Anysie.


Saint David, dont la fête en plusieurs églises se célèbre le 29 décembre, conformément au martyrologe romain, était autrefois très-populaire en Belgique.

« L'amour de saint David » se buvait en Brabant comme en Hollande à l'égal de celui de saint Jean.

En mettant pendant la nuit de Saint-David (que le peuple place toujours au 30 décembre) de petites branches de sureau sous son oreiller, on rêve ce qui se passera au mois de juin, lorsque le sureau fleurira. De même, les branches de sureau, placées ce jour-là dans l'eau, indiqueront par le développement de leurs bourgeons, le temps qu'il fera en été. Si ces bourgeons se développent bien et s'ouvrent complètement, s'ils fleurissent même, l'été sera propice aux biens de la terre et, ajoute-t-on, aux amours des hommes; si le contraire a lieu, il ne faut attendre rien de bon.

Sainte Anysie, la martyre, qui est très-souvent confondue avec saint Anysie, protège les prairies.

Saint Sabin est un des martyrs les plus célèbres du moyen âge. On racontait l'histoire de sa mort et de celle de ses deux compagnons Marcel et Exupérance avec des détails horribles.

« Boire à l'amour » ou « au souvenir des trois martyrs » ou « des trois prêtres, » la sixième nuit, donnait du courage pendant le combat et procurait la force de supporter les douleurs les plus affreuses. On disait aussi que quand l'innocent appelait, pendant la durée des épreuves de la torture, les « trois martyrs » à son secours, il parvenait à les supporter sans pouvoir être forcé de s'accuser à tort [72].

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