samedi 1 décembre 2012

Carcassonne historique.

C'est de la cité que partirent alors les expéditions contre les villages hérétiques et les seigneurs insoumis. A la mort de Simon, les Trancavel reprirent leur ville, mais son fils, Amaury de Montfort, cèda au roi Louis VIII ses droits sur le Languedoc. Les seigneurs furent excommuniés en janvier 1226, et une nouvelle croisade se mit en place. La ville, lasse des guerres, fit remettre les clés de la cité au roi. Elle devint sénéchaussée royale.
Carcassonne_Saint_Nazaire__10_La ville se transforma à nouveau : construction de l'enceinte extérieure, aplanissement des lices (espace situé entre les deux enceintes), et consolidation de certains pans de murs dont les fondations avaient été mises à jour. Raymond Trencavel, qui tenta de reconquérir sa ville, fut exilé, puis gracié. Il revint en 1247 et s’installa hors les murs, sur la rive gauche, et construisit la nouvelle ville, sur un plan en damier autour d’une place centrale. Deux paroisses furent créées : Saint-Vincent au nord et Saint-Michel au sud. La construction de l'actuelle cathédrale Saint-Michel débuta à la fin du XIIIème siècle, celle de l'église Saint-Vincent au début du XIVème. Carcassonne_Saint_Nazaire__9_Dans la cité, des travaux furent réalisés au cours du XIIIème siècle sous les règnes de Philippe III le Hardi et de Philippe IV le Bel, afin de renforcer la vocation militaire de l'édifice : la tour carrée de l'évêque et la tour Saint-Nazaire à la porte sud, à l’est les deux énormes tours de la porte narbonnaise. Le mur romain, jugé trop faible, fut rasé et apparut en retrait d'une muraille haute et puissante. Carcassonne_Saint_Nazaire__7_Les XIIIème et XIVème siècles furent marqués par l'Inquisition. Durant les guerres de religion, la cité fut attaquée, mais seuls les villages alentours furent détruits. Au XVIIème siècle, sa juridiction fut transférée dans la ville basse, et la cité fut abandonnée aux plus pauvres. Les lices furent progressivement occupées par des maisons et des greniers furent installés dans les tours. La Cité se dégrada rapidement. Le siège épiscopal fut transféré en 1745 de la cathédrale Saint-Nazaire à l'église Saint-Michel. Carcassonne_Saint_Nazaire__11_En 1790, le chapitre fut aboli et le palais épiscopal et le cloître furent vendus puis détruits en 1795. En 1794, les archives de la tour du Trésau furent détruites par un incendie. Sous l'Ancien Régime puis sous la Révolution, la cité fut réduite sur le plan militaire au rôle d'arsenal, entrepôt d'armes et de vivres puis, entre 1804 et 1820, fut rayée de la liste des places de guerre et abandonnée. La ville haute perdit son autonomie municipale et devint un quartier de Carcassonne. Le château comtal fut transformé en prison. L'armée fut alors prête à céder la cité aux démolisseurs et récupérateurs de pierres. En 1849, la cité fut sauvée de la démolition et des ravages du temps par son classement aux Monuments Historiques : les travaux de restauration, menés par Viollet le Duc, purent commencer. En 1997, elle fut classée Patrimoine Mondial de l'UNESCO. Carcassonne doit depuis sa renommée à sa double enceinte, atteignant près de 3 km de développement et comportant cinquante-deux tours, qui domine la vallée de l'Aude. http://pedagogie.ac-toulouse.fr/histgeo/monog/carcas/histoire.htm http://fr.wikipedia.org/wiki/Cit%C3%A9_de_Carcassonne http://mescladis.free.fr/histoire.htm

Carcassonne historique.

Carcassonne_Saint_Nazaire__6_Les murailles ne purent contenir l’invasion des Wisigoths au Vème siècle, sous le commandement d’Alaric, après leur pillage de Rome. Les Francs voulurent les déloger. Après les échecs de Clovis en 508 puis de Gontran, la ville tomba aux mains des Sarrasins. Ce n’est qu’en 759 que les francs, sous l'impulsion de Pépin le Bref, arrivèrent à reprendre la ville qui, en 1082, devient la propriété de la famille Trencavel. Carcassonne_Saint_Nazaire__12_A l'intérieur de la ville, on trouve les maisons des nobles seigneurs, le château du vicomte, le palais de l'évêque et la cathédrale Saint-Nazaire, achevée vers le premier tiers du XIIème siècle. Les cathares arrivèrent alors des régions balkaniques et s’implantèrent dans la région. Les Trancavel, tolérants, leur permirent de s’installer et leur religion prit de l’ampleur. Puis vint la croisade, épisode malheureux de notre histoire. Carcassonne fut assiégée, Raymond Roger se livra aux croisés et sauva ainsi la population. Les terres et les biens des Trencavel furent attribués à l'un des seigneurs de la croisade, Simon de Montfort, qui devint le nouveau vicomte de Carcassonne. Carcassonne_Saint_Nazaire__8_C'est de la cité que partirent alors les expéditions contre les villages hérétiques et les seigneurs insoumis. A la mort de Simon, les Trancavel reprirent leur ville, mais son fils, Amaury de Montfort, cèda au roi Louis VIII ses droits sur le Languedoc. Les seigneurs furent excommuniés en janvier 1226, et une nouvelle croisade se mit en place. La ville, lasse des guerres, fit remettre les clés de la cité au roi. Elle devint sénéchaussée royale.

Carcassonne historique.

Carcassonne, historique
Carcassonne_Saint_Nazaire__2_La région carcassonnaise, vers 3 500 avant notre ère, comprenait des habitats néolithiques. Le site de Carcassonne lui-même fut habité depuis fort longtemps. Les restes d’un oppidum (oppidum Carcaso) sur le plateau font remonter au VIème siècle, voire au VIII avant notre ère les premiers signes d’un habitat humain. Vers -300, les Volques Tectosages, arrivés d’Europe centrale, prirent possession du village (Carcaso Volcarum Tectosage) et le fortifièrent. Carcassonne_Saint_Nazaire__5_Puis les romains s’installèrent à la fin du premier siècle avant notre ère et la ville se transforma (les remparts sont encore visibles dans certaines parties de l'enceinte et servent de soubassements aux actuelles murailles : les tours de la Marquière, de Samson et du Moulin d'Avar sont les témoins en partie intacts de cette enceinte primitive).

Le cheval Bayard.

LE CHEVAL BAYARD. (Termonde - Malines - Gand - Ath - Namur - Alost) Il y a tous les ans à Cologne et à Venise, lors du carnaval, des mascarades réjouissantes où se déploie une gaîté franche, énergique et parfois un peu crue; la même chose a lieu en Belgique, toutefois à d'autres époques et avec des objets plus déterminés que l'on promène processionnellement. Chaque ville avait sa famille de géants que l'on promenait par les rues aux occasions de réjouissances. Le père des géants pouvait facilement regarder par la fenêtre du troisième étage, et même au-dessus de certaines maisons; la mère n'avait pas la taille du vieux, cependant elle compensait par son ampleur ce qui lui manquait eu hauteur. L'aîné des fils atteignait au second étage des maisons, les filles n'étaient pas moins grandes et le poupon quoiqu'emmaillotté était forcé de baisser la tête lorsque le cortège passait sous une haute porte de ville. On voyait en outre dans le cortège des spectres, des dragons, des lions, des baleines toutes montées et conduits par des cupidons; la roue de fortune sur laquelle des hommes de toute espèce tournaient avec une vitesse incroyable; une maison de paysans avec une kermesse digne du pinceau de Teniers etc. A Termonde, le rôle principal était assigné au cheval Bayard monté par les quatre héros, enfants d'Aya, les fils Aymon. La description que nous faisons de ce gigantesque animal, et notre ami lecteur nous croira sans doute, quand nous lui dirons que ce cheval était porté par trente quatre hommes cachés sous la longue couverture qui descendait de son dos et de son cou. Quatre chevaliers étaient assis sur une énorme selle; ce devaient être quatre frères. La queue était composée de plus de trente queues de chevaux ordinaires; cependant on passera légèrement sur ces détails, car la tête seule de l'animal attirera tous les regards. Cette tête est un chef-d'oeuvre, et le plus grand chef-d'oeuvre de la ville de Termonde. Jadis vivait dans cette ville un habile sculpteur en bois dont la renommée s'étendait au loin; cependant, comme sont souvent les grands artistes, cet homme était adonné au jeu et à la boisson. Il passait la moitié de la nuit au cabaret, tandis que sa femme et ses enfants souffraient les angoisses de la faim. Un jour, ayant perdu son salaire au jeu il ne savait comment se procurer du pain pour le lendemain et de l'argent pour régler ses comptes le soir suivant avec ses compagnons de bouteilles; s'étant déguisé, il alla se poster sur la grand' route pour attendre un voyageur allant à la ville. Après avoir longtemps attendu en vain, il entendit dans le lointain le pas d'un individu qui s'approchait et bientôt il vit un joyeux garçon sifflant une chansonnette. Il sauta promptement sur lui et leva son bâton pour l'en frapper, mais l'autre se baissa, et le sculpteur se sentit saisir à la gorge et renverser à terre. Quelques paysans accourus au cri du voyageur, garottèrent l'agresseur et le conduisirent devant les juges. Les échevins connaissant depuis longtemps la mauvaise conduite de l'accusé n'eurent pas de peine à ajouter foi aux plaintes dont il était l'objet, aussi le jugement qu'ils portèrent fut que: „Maitre Liévin Vandevelde serait pendu par le cou jusqu'à ce que mort s'en suive." Environ quinze jours après ce jugement, on annonça de tout côté, à son de trompe, qu' une procession où figurerait le cheval Bayard devait avoir lieu. Cependant la tête du cheval est tellement rongée par les vers que l'on pouvait regarder à travers comme par une dentelle. Il fera honte à la ville devant les nombreux étrangers dont la présence embellira cette fête. Lorsque le secrétaire fit part de cela au magistrat, celui - ci convoqua le conseil. Il n'y avait qu'un sculpteur sur bois à Termonde, c'était Liévin Vandevelde, condamné à mort par le conseil. On décida donc que l'on proposerait à Vandevelde que, s'il achevait promptement l'ouvrage, on l'enterrerait en terre sainte, et on ne laisserait pas séjourner son cadavre à la potence. Le sculpteur se mit à rire à ces paroles: Allez dire à ces messieurs, dit-il, que je m'inquiète fort peu de ce qu'on fera de mon cadavre; qu'on me donne la vie et la liberté, et avant quinze jours le cheval Bayard aura une tête, comme aucun sculpteur ne pourrait en tailler une. Le magistrat fut longtemps indécis, cependant l'honneur de la ville parla plus haut que la justice, et le conseil accorda la chose. La veille de la fête, le maître se présenta suivi de deux hommes portant la tête de Bayard. Lorsqu'il leva le voile qui la couvrait, tous jetèrent un cri d'admiration et ne purent en détacher leurs regards; le lendemain elle fut exposée aux yeux du peuple qui ne se lassa point d'admirer ce magnifique chef-d'oeuvre. Cette nouvelle s'étendit, au loin dans le pays et une foule de curieux afflua bientôt à Termonde. Maître Liévin Vandevelde avait, dès sa sortie de prison, changé de conduite, il vécut encore longtemps à la joie de ses amis et concitoyens. Lorsqu'à l'occasion de la fête on promène le cheval Bayard, on se dirige d'abord du côté du grand marché, dans les quatre angles duquel sont placés de petits mortiers que l'on décharge aussitôt que Bayard est au milieu de la place. Le noble coursier se cabre, fait semblant de combattre, se tourne d'un côté et d'autre, jusqu'au dernier coup. Alors il salue le peuple qui le couvre d'applaudissements comme vainqueur. Après avoir parcouru son itinéraire dans la ville de Termonde, il rentre à l'hôtel de ville où il attend dans un grenier le retour de nouvelles fêtes. NDLRB : Liste des localisations du cheval Bayard (xve et xvie siècles) Malines : 1416 Lierre : 1417 Louvain : 1428 Audenarde : 1433 Eindhoven : 1437 Termonde : avant 1461 Ath : 1462 Tirlemont : 1471 Bergen-op-Zoom : 1484 Alost : 1497 Breda : 1502 Dordrecht : 1506 Bruges : 1513 Nivelles : entre 1457 et 1515 Namur : 1518 Bruxelles : 1529 Léau : 1538 Diest : 1561 Sources Charles Saint-André.

Le 30 novembre 1671 : fondation de l'hôtel des Invalides.

La France pittoresque ‎30 novembre 1671 : fondation de l’Hôtel des Invalides L’hôtel des Invalides est un des plus beaux monuments du ministère de Louvois et du règne de Louis XIV. Il fut bâti sur les dessins du célèbre Mansart. « Je fus hier aux Invalides, dit le Persan de Montesquieu ; j’aimerais autant avoir fait cet établissement si j’étais prince...

Bon week-end mes amis.

Fontaine de la fée celtique Mica.

La France pittoresque Fontaine (La) de la fée celtique Mica : son eau reflète le visage du futur époux la veille de la Chandeleur La veille de la Chandeleur 1794, en pleine Terreur révolutionnaire, lorsque Marie Ermel se rend à la fontaine de Bulat, dans les Côtes-d’Armor, dont la légende affirme qu’en ce jour elle révèle aux jeunes femmes le visage de leur futur époux, elle y recueille une révélation effrayante à ses yeux : la fée celtique lui donne à voir l’image d’un homme sexagénaire. Par quelle étrangeté la « prophétie » va-t-elle s’accomplir ?... > La suite sur http://bit.ly/QuPMFb